L’opération « Place nette » en Sarthe, quel bilan ?
L’opération était déployée en Sarthe durant quatre jours. Vendredi 1er mars 2024, la sous-préfète de la Flèche et le patron des gendarmes présentaient le bilan.
Du mardi 27 au jeudi 29 février 2024, les gendarmes ont été omniprésents dans différentes villes de la Sarthe, de La Ferté-Bernard en passant par La Flèche, Sablé-sur-Sarthe Mamers, les alentours du Mans ou encore Montval-sur-Loir et le Lude. Une opération visant à marquer les esprits, nommée « Place nette ».
Marie-Elize Tilly, sous-préfète de La Flèche, et le colonel Laurent de Joux, patron des gendarmes de la Sarthe, en dressaient le bilan, vendredi 1er mars 2024.
Quelle mobilisation ?
500 gendarmes ont été mobilisés. Les militaires sarthois ont été renforcés par l’escadron 18/1 de Versailles Satory, soit 52 militaires supplémentaires.
L’hélicoptère de la section aérienne de Tours a été mobilisé sur plusieurs villes dont Sablé et La Ferté-Bernard. La brigade cynophile de Feneu, en Maine-etLoire, était également engagée.
« Des opérations de contrôles ont été faites tous azimuts », estimait le colonel Laurent de Joux. Les militaires ont mené des contrôles routiers, ont fait ouvrir les coffres des véhicules, sont allés dans les caves des quartiers, mais ont aussi contrôlé « des garages, des restaurants, des chantiers »… ou se sont rendus dans les gares et dans des trains.
Quel bilan ?
Le colonel de Joux dresse le bilan : « 3 000 véhicules ont été contrôlés, 12 trains sécurisés, 99 fouilles de bâtiments effectuées en particulier dans des quartiers sensibles, 32 amendes délictuelles pour stupéfiants dressées pour 300 grammes de cannabis saisis, une quarantaine de délits routiers constatés et une centaine de contraventions dressées ».
« Placer le délinquant en insécurité »
Un bilan que défend MarieElize Tilly. « Nous n’étions pas là pour faire du chiffre ». L’objectif était de « montrer du bleu dans des points stratégiques du département ».
« Sur de larges plages horaires, l’idée était de placer le délinquant en insécurité. Où qu’il aille, il pouvait tomber sur des gendarmes ».
Une volonté de « rassurer la population » également. « Une fois passée la surprise, nous avons eu des réactions positives des gens », estimait le patron des gendarmes.
Une opération de visibilité, déclinée dans tous les départements, qui pourrait être reconduite en Sarthe notamment en lien avec les forces de police au Mans.