Ça bouge aussi dans les commerces du centre-ville
Le Cellier, La Tour de Pizze, Les puces du Perche ... Les commerces du centre-ville de La Ferté-Bernard ont la bougeotte en ce mois de mars. Tour d’horizon des projets dans les rues.
Depuis la fin d’année dernière déjà, il y a du mouvement dans les commerces de La Ferté-Bernard. De nouveaux gérants sont arrivés au bar Chope et compagnie, zone du Lac, le restaurant Mo la case, installé rue d’Huisne, a déposé le bilan, le magasin de vêtements Silhouette, dont la gérante, Nadine Pelletier, a pris sa retraite, est repris par l’opticien Krys, jusque-là posé à l’angle de la rue d’Huisne, le bar Saint-Julien a définitivement baissé rideau, laissant sa place au cuisiniste Caséo, anciennement Plaisir’Innov, installé auparavant quartier Saint-Antoine... Et de nouveaux changements se dessinent, prochainement, notamment en centre-ville...
Les Puces du Perche vers la restauration
Comme chez Carole Lesourd et Cyrille Piel, qui ont ouvert leur magasin de brocante et friperie il y a bientôt deux ans, au 28, promenade du Grand Mail, en avril 2022.
Si les gérants sont satisfaits de leur activité, Cyrille « pense à la restauration depuis un an et demi ». « Il y a beaucoup de clients qui nous demandaient un café, si on faisait quelque chose à manger, à boire, se souvient le commerçant. Au bout de 50, 100 personnes qui nous disent ça, on se dit qu’il y a quelque chose à faire. D’autant que le dimanche, à part deux ou trois restaurants, il n’y a pas grand-chose d’ouvert ».
Cyrille se lance alors dans les démarches pour ouvrir une petite restauration, dans les locaux des Puces du Perche. Mais il glisse : « ce ne sera pas la même chose qu’à côté », où le commerce Madame Moustache propose de la brocante, de la friperie, et également un salon de thé. « Ici, ce seront des planches apéro à toutes heures, des croque-monsieurs, des salades, des feuilletés, ainsi qu’un bar à huitre et fruits de mer », annonce l’intéressé, poissonnier de métier. Le tout en ne travaillant qu’avec « des artisans du coin ».
Les clients pourront alors « boire un verre ou manger tout en jouant à des jeux de société mis à disposition, ou en chinant ». Cet endroit, d’une soixantaine de places avec la terrasse, « peut aussi être privatisé », intervient Carole. Un lieu ouvert du mercredi au dimanche, de 9 h à 20 h 30, à partir du 30 mars pour la restauration, qui se veut « dans l’esprit bistrot, très convivial, à mon image ».
Le Cellier déménage... dans le centre
Dans la rue Carnot, là aussi il y a du mouvement. La cave Le Cellier, installée depuis dixneuf ans au 22, rue Delaborde, va venir poser ses bouteilles au 17, rue Carnot, à la place de Jolie Pagaille, installée dans l’ancienne Maison de la presse avant de baisser définitivement rideau fin septembre 2023. « On espère ouvrir pour Pâques, à la fin du mois », avance Damien Coudray, le gérant du Cellier.
Des locaux de près de 90 m2, proches de la surface actuelle, mais « mieux agencés, dans une rue avec plus de visibilité et une grande vitrine, présente le caviste. Il y aura une pièce à l’entrée pour les spiritueux, visible depuis la rue ».
Ce déménagement va aussi permettre à la cave de proposer plus de références, même si Damien se satisfait déjà de sa « très grande gamme de whisky et de rhum. On essaie d’avoir ce que les autres n’ont pas. Et pour certains alcools, on est un fournisseur exclusif ».
Dans ces nouveaux locaux, Le Cellier sera ouvert tous les jours, et même le dimanche matin jusqu’à 12 h 30/ 13 heures. Un projet anticipé par l’embauche d’un nouvel employé en décembre, qui amène à deux le nombre de salariés du commerce, auxquels il faut ajouter un apprenti.
Pour les locaux au 22, rue Delaborde, Damien a sa petite idée : « on va créer un nouvel espace », lâche-t-il mystérieusement, sans vouloir en dévoiler davantage pour le moment. Des travaux sont déjà prévus en mai, pour une ouverture espérée en juin.