Un conflit de voisinage finit en règlement de comptes à coups de batte de baseball
Une querelle de voisinage sur fond de nuisances sonores, à Bonnétable, a terminé devant le tribunal correctionnel du Mans, jeudi 14 mars.
Une querelle de voisinage sur fond de nuisances sonores, à Bonnétable, en juillet 2023, a fini devant le tribunal correctionnel du Mans, jeudi 14 mars. Parmi les cinq personnes impliquées, seul l’une d’elles s’est présentée, marquant le début d’une affaire qui a ébranlé la quiétude de cette commune sarthoise.
« Je ne saurais quoi vous dire »
Le principal protagoniste de cette affaire, un homme de 30 ans, originaire de la Sarthe, décrit comme mince, grand, aux cheveux courts et vêtu de façon discrète, a témoigné devant le tribunal.
Confronté aux accusations de violence, il répond avec simplicité : « Je ne saurais quoi vous dire ». Avant d’ajouter qu’il avait pourtant prévenu ses coprévenus et frères sur les conséquences d’un différend de voisinage qui a dégénéré en violences, menant à cette comparution devant le tribunal correctionnel devant lequel il a été le seul à comparaître.
Conflit de voisinage
Les faits se déroulent en plusieurs épisodes en juillet 2023 à Bonnétable et ont donné lieu à de vives et violentes altercations. À l’origine, des nuisances sonores ont déclenché une dispute entre deux frères, leur père d’un côté, et des voisins de l’autre. Parmi les cinq personnes impliquées dans cette affaire, certaines ont également été victimes, au nombre de sept au total.
Coups de batte de baseball
Le seul prévenu présent, car incarcéré dans le cadre d’une condamnation pour violences conjugales, a été victime de multiples coups de batte de baseball qui lui ont causé un traumatisme crânien, comme le mentionne Me Marine Flosseau, son avocate.
Parmi les autres personnes impliquées, une femme de 39 ans est également citée, à la fois prévenue et victime dans cette affaire.
Sa maison a été endommagée lors de l’attaque des frères, laissant la femme traumatisée et désireuse de déménager par crainte pour sa sécurité, soutient son avocate, Me Jennifer Neveu.
Peines de prison
Reconnus tous coupables, les prévenus absents ont été condamnés à des peines allant de 8 à 12 mois de prison. Le prévenu présent a quant à lui écopé de 12 mois de prison ferme avec maintien en détention.