Baisse d’effectif à la police municipale
Pascale de Souancé a souhaité questionner le maire sur un dossier : la baisse du nombre de policiers municipaux. « Il avait été fait une campagne de recrutement, ils seraient passés de six à deux. Pouvezvous nous expliquer ? »
Harold Huwart a donc pris le soin de retracer chaque départ en évoquant les causes.
« Une policière a décidé de nous quitter pour un changement de vie après le décès de sa maman, un autre a trouvé un conjoint sur Orléans. Et nous nous sommes séparés d’un policier qui nous a apparu, à l’usage, que son discernement laissait à désirer. »
Un militaire en formation
Des départs qu’il regrette mais explique aussi. « Nous avons fait le choix de recruter des jeunes, nous ne pouvons pas les empêcher de voir leurs vies se construire. Malheureusement, on ne peut pas leur faire signer d’engagement décennal », sourit-il.
En outre, pour pallier à ces trois départs - et non quatre comme avancé par l’opposition -, une personne vient d’être recrutée. « Il s’agit d’un ancien militaire qui est actuellement en formation. Nous sommes donc à trois policiers plus un en formation. »
Il revient aussi sur les difficultés de recrutement, ou l’affolement de ne pas avoir le bon effectif. « Il y a des collectivités qui recrutent à tour de bras pour faire de la police municipale le bras armé de la Ville. Car l’État ne serait pas en capacité d’assurer la sécurité des Français. Je ne partage pas cette pensée. »
Harold Huwart l’assure : « j’ai une totale confiance en la gendarmerie, j’ai besoin de la police municipale pour exercer la police de la mairie et les problèmes de la vie quotidienne. Les pistolets sont soigneusement rangés dans un coffre que je n’espère jamais voir ouvert. »