Ouverture d’une galerie de créateurs et un café associatif dans le bourg
Catherine Mesneau, 56 ans, ouvre une galerie de créateurs. Et veut en faire un lieu d’échanges avec un café associatif !
Dans l’ancienne perception, située en face de la boulangerie, rue du Docteur Castaing à Montmirail, Catherine Mesneau ouvre sa boutique. Un commerce qui mêlera galerie de créateurs et café associatif. Une idée qu’elle a en tête « depuis longtemps. Et à 56 ans, c’était maintenant ou jamais », sourit la quinquagénaire.
Ouverture le 5 avril
Passionnée de couture, Catherine présente ses créations sur les marchés de Noël. « J’ai fait Cherré, Bellême, et celui de Montmirail. J’ai eu un vrai coup de coeur pour ce village. »
Grâce à l’aide de la mairie, elle a pu bénéficier d’un local vide. Celui où une relieuse de livres était installée jusqu’alors. Un local fait de petites pièces différentes, comme une maison, et qui ravit Catherine, qui s’y voyait déjà, même les meubles pas encore installés, quelques jours en amont de son ouverture, prévue ce vendredi 5 avril à 16 heures.
Dans la pièce du fond, un salon de thé (style café associatif). « Je veux que ce soit un lieu vivant et pour sortir les personnes de l’isolement. Si des dames veulent venir tricoter en groupe autour d’un café, jouer aux cartes... Je veux qu’il y ait aussi des échanges intergénérationnels avec les jeunes du village. »
Et la couturière précise : « il n’y aura pas de vente d’alcool, car je n’ai pas la licence et puis, il y a quand même le brasseur qui propose un petit bar, juste à côté. »
Photo sur bois, bijoux, macramé...
Mais l’âme de ce lieu passe aussi par les multiples créations artisanales qui y seront mises en vente. « Une douzaine de créateurs proposera ses produits. » Dans la boutique, les clients retrouveront des savons, de la photographie sur bois, des pots de fleurs décorés, des bijoux, de la lithothérapie, du macramé, du tournage sur bois et de la couture.
Le lieu proposera des ateliers afin que les créateurs puissent transmettre leur savoir-faire. « J’aimerais bien qu’il y en ait un par mois », espère Catherine.
Et si la quinquagénaire est gérante des lieux, les exposants auront aussi des permanences pour tenir la boutique.