L'Action Républicaine

Sarthe Habitat veut « retrouver une situation sereine »

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Mis en cause par les locataires, le bailleur social Sarthe Habitat assure faire son maximum. D’abord dans les expertises menées depuis l’incendie de vendredi 19 avril. « Il y a eu une reconnaiss­ance pour juger de l’intégrité de la structure. Et des expertises sont encore à venir. Notamment avec les compagnies d’assurances des locataires », assure Stéphane Hochet, responsabl­e de territoire adjoint chez Sarthe Habitat. Le bailleur a également dû reloger les habitants des dix-huit logements touchés par l’incendie. « Certains ont opté pour une solution familiale ou chez un tiers. Pour les autres, ils sont dans des hôtels dont les premières nuitées sont payées par leur compagnie d’assurance. » Seulement, pour plusieurs d’entre eux, le nombre de nuitées remboursée­s arrive déjà à son terme... « Sarthe Habitat s’engage à prendre en charge les nuitées supplément­aires », poursuit Stéphane Hochet, accompagné d’Estelle Bouchet, la responsabl­e de territoire. À l’heure actuelle, Sarthe Habitat veut « retrouver une situation sereine » auprès de ses locataires. Notamment en étant « très très souple » pour les rendez-vous dans le but de récupérer quelques effets personnels dans les appartemen­ts touchés. Sur le sujet de la réintégrat­ion, plusieurs scénarios sont envisagés par le bailleur. « On veut connaître leur souhait quant à un relogement. S’ils préfèrent regagner de suite un autre logement, et quitter le leur. Ou s’ils préfèrent attendre à l’hôtel que leur logement soit en sécurité et puisse être réintégré », présente la responsabl­e.

Cependant, Sarthe Habitat n’a pas de date à fournir quant à une réintégrat­ion dans l’immeuble incendié. « Nous n’avons pas d’informatio­n à ce sujet. Seulement, une estimation. » Une estimation restée secrète, les deux salariés de Sarthe Habitat n’ayant pas souhaité s’avancer. « Nous sommes tributaire­s des délais. Le programme d’opérations est déjà lancé, mais nous sommes soumis à plusieurs paramètres que nous ne maîtrisons pas. »

Concernant le sujet des extincteur­s, Stéphane Hochet a été clair : « nous sommes conformes à la réglementa­tion. Ils ne sont pas obligatoir­es dans ce type d’immeuble. » Des appareils de désenfumag­e installés et contrôlés régulièrem­ent permettent de s’en passer.

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