Le troc, l’alternative gratuite

Le troc est inclassable tant il pourrait s’inclure dans toutes les catégories précédemment listées... Olivia Planchenault, 29 ans, de Nogent-le-Rotrou, a lancé il y a deux ans un groupe Facebook « Troc Discut ». Et bien lui en a pris, puisqu’il y a déjà 500 membres dessus. « Je ne pensais pas que ça prendrait autant », avoue-t-elle, un peu surprise. Et surtout, les fidèles viennent de Nogent, mais pas que, « il y a des gens de Chartres, et d’encore plus loin ».

La jeune Nogentaise a eu cette idée à la sortie du Covid. « Tout était plus cher. Et puis, c’est un mode de vie, j’aime bien récupérer, échanger... » Tout en restant équitable, évidemment ! Inutile de proposer trois courgettes et deux carottes en échange d’une télévision dernier cri. En tant qu’administratrice de ce groupe, Olivia a tout de même un rôle important. « Je vérifie si le produit proposé est en bon état, que la localisation soit bien dans l’annonce. »

Elle laisse ensuite les gens négocier entre eux, mais recommande tout de même une remise en main propre.

C’est aussi une sorte de jeux, comme quand on joue au marchand et à la marchande au plus jeune âge. C’est très ludique. « J’ai déjà échangé des oeufs de poule avec des légumes. Un petit appareil photo contre des jouets... » Elle se surprenait même à obtenir des « produits que l’on n’ose même pas acheter. Et on l’obtient en troquant, sans dépenser, c’est génial ».

Olivia a aussi vu que son site voyait venir de nouvelles personnes avec l’inflation et la baisse du pouvoir d’achat. Et reconnaît : « c’est aussi saisonnier. Il y a beaucoup plus d’échanges l’été ».

D’ailleurs, ces derniers jours, elle a indiqué dans un post récent, « d’ici semaine prochaine je vais beaucoup publier de choses que je vais troc, le ménage de printemps arrive ». Alors préparez-vous si vous avez envie de faire de bonnes affaires...