4e atelier ouvert pour Jean-Pierre Faurie
Venir à la découverte de l’atelier de Jean-Pierre Faurie, un dimanche gris et pluvieux, c’est aussitôt faire entrer la couleur dans son coeur.
« Ça fait du bien toutes ces couleurs, ça nous réconcilie avec la vie », lance une jeune femme à l’artiste qui, pour la quatrième fois, a participé à la manifestation du Chemin des ateliers du Perche, tout comme trente-sept autres artistes pour l’édition 2024.
Dans l’atelier, les nombreuses productions hautes en couleurs côtoient quelques oeuvres en noir et blanc. « Il me faudrait plus de place », souhaite Jean-Pierre.
Tandis qu’un visiteur connu de l’artiste lance en soulevant un rideau derrière lequel se trouve des étagères « mais tu en a aussi derrière tous tes rideaux ! » Ce à quoi l’artiste répond, quelque peu penaud, qu’il ne peut pas tout exposer, qu’il a trié mais que décidément, à l’évidence, il lui faudrait plus de place.
Si entrer dans l’atelier de l’artiste, c’est entrer dans la couleur, c’est aussi être reçu en ami même si c’est la première fois qu’on le rencontre. Car ce grand généreux cultive également l’art de l’amitié et des belles rencontres.
Impossible de sortir de l’atelier sans s’être senti accueilli, sans avoir entendu parler d’autres artistes en des termes élogieux, sans s’être fait conter l’histoire de telle ou telle oeuvre, sans avoir bu un verre accompagné d’un encas.
« Moi, j’ai fait les arts déco, vous avez employé quelle technique pour ce tableau », questionne une visiteuse à qui l’explication est aussitôt donnée.
Pendant que dans les bacs, on est laissés libre de regarder et de choisir une oeuvre ou deux à acheter, d’autres se demandent où placer le totem qu’il veulent acquérir et qui mettrait enfin de la couleur dans leur propre demeure...