La maison des potiers, un voyage dans le temps et la mémoire

Le samedi 20 avril, au village de Kerez, l’ouverture au public du petit musée des arts et des traditions populaires, dédié à l’histoire des potiers locaux, a été un moment fort pour la commune de Pabu.

Fruit d’une collaboration entre la municipalité et l’association des Amis des potiers, ce projet de mémoire collective trouve ainsi sa concrétisation.

Un bel écrin

La bâtisse qui abrite le musée, érigée en 1727 sous le règne de Louis XV, fut autrefois le domicile de Pierre Nicol. En 1850, ce potier renommé y vivait avec son épouse et leurs quatre enfants, complétant ses revenus par l’agriculture sur quelques parcelles de terre.

L’intérieur du musée a été conçu en s’inspirant d’une oeuvre d’Etienne Bouillé, peintre et photographe de Guingamp de la fin du XIXe siècle. Le mobilier, les objets de décoration et les poteries exposés proviennent de dons de particuliers, tandis que les épis de faîtage sont des vestiges récupérés de l’église, avant sa restauration.

Lors de cette ouverture, la Maison des Potiers a eu l’honneur de recevoir les membres de l’association lamballaise « La poterie, Nature et Patrimoine ». Ils ont offert à la municipalité deux poteries authentiques de Pabu, enrichissant ainsi la collection du petit musée.

Ces pièces, plus élancées et hautes que celles de Lamballe, sont reconnaissables grâce aux recherches de Salaün en 1952.

Les poteries de Lamballe, quant à elles, se distinguent par leur forme plus arrondie.

■ Le musée accueille les visiteurs tous les samedis de 14 h 30 à 17 h 30, ainsi que tous les jours durant les mois de juillet et août.

En offrant deux poteries pabuaises au Musée, les membres de l’association lamballaise « La poterie, nature et patrimoine » ont enrichi la collection locale.