L'Écho de l'Armor et de l'Argoat
Un Costarmoricain sur la liste du Nouveau Parti anticapitaliste
Les élections européennes se déroulent le 9 juin 2024 en France. Alors que les listes sont nationales, Gilles Rumen représente la liste du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) à Guingamp et ses alentours.
Gael Quirante, l’une des deux têtes de file du Nouveau Parti anticapitaliste, était à Bégard, ce vendredi 3 mai, pour mettre en valeur son parti aux côtés du « seul breton de la liste pour les Européennes » : Gilles Rumen.
À la 26e position sur cette dernière, il défend les idées du parti depuis 2015, après avoir été adhérent des jeunes communistes et du Parti communiste français.
«Je milite depuis l’âge de 15 ans, », détaille celui qui est aussi syndiqué à la CGT depuis 2008.
Originaire de Louargat, Gilles a 54 ans et travaille dans l’entreprise Transdev, où il est chauffeur de bus.
Un domaine où il aimerait du changement. « Au NPA, on aimerait la gratuité de tous les transports en commun », défend le quinquagénaire.
Gilles et son parti défendent une société «sans patrons ni frontières» : «Il n’y a pas de raison pour que les patrons s’adjugent la plus grosse partie du gâteau, alors qu’ils n’ont pas participé à sa confection », schématise Gael Quirante, l’une des deux têtes de liste en déplacement à Bégard, ce vendredi 3 mai.
Une difficulté de campagne
Malgré les faibles scores dans les sondages et les diverses difficultés, le nouveau parti anticapitaliste veut montrer sa présence.
« En tant qu’anticapitalistes, les élections européennes nous apportent de la visibilité », explique Gilles.
« Ce que l’on espère, c’est pouvoir atteindre les 5 %, pour être remboursés, car la campagne coûte 600000 euros », ajoute-t-il. Pour rappel : une campagne électorale en France est remboursée à partir de 5 % des votes, alors que le NPA obtient 1 % dans les sondages.
Une volonté de dénoncer
Le parti se présente comme participant à bon nombre de combats sociaux.
« On veut dénoncer la politique de démantèlement du service public, mais aussi la politique européenne française, avec laquelle nous ne sommes pas d’accord. », annonce Gilles Rumen.
Le NPA s’interroge ainsi sur de nombreuses questions. « L’état français est prêt à dépenser 400 milliards d’euros dans l’armée, mais cherche à faire des économies de 15 ou 20 millions sur le social, ça n’a pas de sens. Nous, on prône la paix, on est pacifistes», tranche-t-il.
L’augmentation des salaires, ou encore une embauche massive dans les services publics, font partie des combats du NPA pour ces Européennes.
Alexis FERNANDEZ