Fibre : le déploiement a pris beaucoup de retard
« La maîtrise du numérique est indispensable pour l’attractivité de notre territoire, mais encore faut-il qu’il y ait un déploiement ! » Lors du conseil communautaire, les élus de Cap Atlantique ont fait part de leur ras-le-bol. Dans le viseur, l’opérateur Orange qui s’était engagé en 2015 à ce que tout le territoire de Cap Atlantique ait accès au très haut débit d’ici 2020. Deux ans après, on est loin du compte. Le déploiement du très haut débit a pris du retard. La faute « à l’opérateur Orange », précise Yves Métaireau, président de Cap Atlantique. Ce dernier, a donc envoyé, avec David Samzun, président de la Carene qui est confronté aux mêmes difficultés, un courrier à la direction nationale de l’opérateur. « Nous souhaitons un calendrier plus approprié avec des dates de début et de fin de déploiement et un plan de progression prévisionnel plus précis. Nous n’avons pas eu de réponse. » Tous les élus sont unanimes. Il y a urgence à réagir. « Nos entreprises et nos habitants ont besoin du haut débit pour travailler », remarque Yves Métaireau. Les zones blanches, plus concentrées au nord du territoire, sont encore trop nombreuses. « Il est important que ça bouge ! Il y a encore beaucoup trop de secteurs, comme autour de La Madeleine - où il y a de gros problèmes. Il faudrait au moins que tout le monde ait accès au haut débit avant de s’occuper du très haut débit », souligne Chantal Brière, maire de Saintlyphard. À La Baule, où le déploiement de la fibre devait être réalisé dès cette année, le chantier est loin d’être fini. « Des quartiers y sont, d’autres non », s’insurge Gérard Denoyelle, élu d’opposition baulois. « Il va falloir mettre Orange face à ses responsabilités. »