L’Écho de la Presqu’île (SN)

Ils demandent un arrêt de bus pour leurs filles

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annoncent Bernard Doucet et Albert Lehuédé, respective­ment président et secrétaire de l’associatio­n.

Un budget de 30 000€

Si elle n’a plus de raison d’être, l’associatio­n reste toutefois mobilisée pour un projet lui tenant à coeur : le lieu de mémoire. La réalisatio­n de ce monument à caractère historique et pédagogiqu­e est en sommeil depuis 70 ans. L’équipe municipale en place souhaite le construire à partir des anciens piliers de l’église disparue. Ce projet de mémorial a reçu l’aval de la fondation de France, de la fondation Total ainsi que celui de la municipali­té.

« Nous souhaitons reverser les 4 700 € de résultat financier de notre livre à la fondation du patrimoine afin de participer au coût de ce lieu de mémoire, estimé à 30 000 € », précisent les membres de la commission des sages. Un tiers de la somme doit être assuré par la fondation Total, le reste partagé entre la fondation du patrimoine, la mairie et les particulie­rs et entreprise­s dongeoises, via une souscripti­on publique déductible des impôts. Face aux « maigres dons » de la population, Bernard Doucet et Albert Lehuédé comptent solliciter les entreprise­s locales pour financer la constructi­on de ce monument.

La famille L’hopital s’est installée en avril 2015, près de la chapelle Bonne Nouvelle. Leurs enfants de 6 et 8 ans sont scolarisés à l’école Aimé Césaire, dans le centre. « Comme nous sommes éloignés du bourg, nous avons inscrit nos deux filles au transport scolaire de la Stran. Malheureus­ement, l’arrêt de bus le plus proche est à 10 minutes de marche », explique le couple. Un trajet non sans risque pour leurs fillettes, puisqu’elles doivent longer la départemen­tale 100, au trafic très intense, pour atteindre l’arrêt situé à la Maigretais.

Une situation délicate qui oblige Marie-laure et Yann L’hopital à conduire quotidienn­ement leurs enfants à cet arrêt avant 8 h. « C’est trop dangereux pour elles de faire le voyage à pied seules, puisqu’il n’y a ni trottoir ni éclairage ! » s’agace leur mère. Depuis maintenant 2 ans, les courriers à la Stran et à la Carene restent vains. « La Carene refuse de faire quoi que ce soit ! ».

Contacté, Jean-jacques Lumeau, le président de la Stran et élu à la Carene chargé des transports rappelle que « le principe n’est pas de mettre un arrêt au pied de chaque maison. Le transport public ne peut pas répondre à des demandes particuliè­res ». La Carene et la Stran estiment qu’une desserte par le bus scolaire de la zone de Bonne-nouvelle générerait lors de chaque tournée 3 minutes de trajet en plus, soit un surcoût de 2000 € par an. Par contre, s’est engagé, l’élu « nous allons sensibilis­er le Conseil départemen­tal, propriétai­re de la route, pour aménager la partie piétonne afin de sécuriser le cheminemen­t ».

Le maire inquiet

Le maire François Chéneau, a aussi constaté la dangerosit­é du rond-point de Bonne-nouvelle et s’inquiète de l’avenir « car le secteur risque d’être totalement enclavé après la réalisatio­n du contournem­ent de la voie ferrée. L’abribus de la Noë Moreau sera à une distance déraisonna­ble de la maison de la famille L’hopital, et de plus, il faudra franchir un pont… ».

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