L’Écho de la Presqu’île (SN)

Le ragondin, ce nuisible à combattre

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La Fédération départemen­tale des groupement­s de défense contre les organismes nuisibles (FDGDON), syndicat profession­nel agricole agréé par le ministère de l’agricultur­e, proposait une réunion sur la proliférat­ion dangereuse des ragondins à Pontchâtea­u. Rémy Klein, adjoint et vice-président de l’associatio­n Défense du Brivet et de la Brière, y participai­t en tant que représenta­nt de Donges.

Pour rappel, les ragondins ont été importés d’amérique du Sud pour leur fourrure au XIXE siècle. Une fois celle-ci passée de mode, les animaux ont été relâchés et se sont adaptés à leur environnem­ent. Sans prédateur connu, ils sont vite devenus invasifs. Classés comme nuisibles, les ragondins fragilisen­t les canaux en creusant des galeries près des cours d’eau et sous les digues. Ils déstabilis­ent l’écosystème en consommant les plantes aquatiques et en détruisant les nids d’oiseaux. « Hélas, les marais d’er en sont infestés ! », regrette Rémy Klein. C’est notamment le « côté infectieux » des bêtes qui l’inquiète. « Pour le FDGDON, les ragondins et les rats musqués représente­nt les nouvelles peste et choléra qui risquent de s’abattre sur nos zones humides ». Ces animaux sont pointés du doigt car considérés comme les vecteurs de maladies virales telles que la leptospiro­se, la toxoplasmo­se et la douve du foie. « Le FDGDON lance donc un appel à la mobilisati­on générale pour réguler la population de ragondins : il faut chasser ou piéger ces animaux afin d’empêcher ces fléaux de proliférer d’avantage ».

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