Papot peut serrer sa ceinture
La déception de ne pas avoir pu disputer de championnat de France a été effacée. Face à Dzmitry Atrokhau, David Papot est allé au bout de lui-même, vendredi dernier. Et surtout des 12 rounds. Le visage marqué en fin de combat, le Nazairien a signé de son propre aveu « la victoire la plus belle, mais aussi la plus dure » de sa carrière professionnelle.
Largement dominateur en début de combat, le boxeur managé par Gérard Tesseyron a connu un gros coup de mou aux 6e et 7e rounds, avant de refaire surface et de gérer la dernière reprise de son affrontement face au coriace Biélorusse, qui connaît là la première défaite de sa carrière (pour 15 victoires). « J’ai attendu que l’orage passe », révèle le nouveau champion continental WBA des moyens. Le verdict des trois juges est unanime : 115-113 pour deux d’entre eux, 116-112 pour la troisième.
Avec cette victoire, David Papot devrait grimper autour du 15e rang mondial au classement de la WBA dans cette catégorie des moyens. Il espère toujours avoir une chance nationale, en moyen ou super-welter (sa catégorie naturelle) d’ici la fin de l’année. « On attend les offres ». En attendant, il faudra attendre le 16 juin pour le revoir sur le ring, lors du gala francoaméricain organisé dans le cadre du centenaire du débarquement américain à Saint-nazaire.
Les boxeurs de Loire-atlantique ont fait carton plein lors du gala puisqu’outre Papot, Steven Bloyer et Olivier Vautrain (Boxing nazairien) ont remporté leur combat, comme les Nantais Pierre-hubert Dibombe, Shamil Ismailov - sacré champion de France des super-moyens - et Dylan Brégeon (ANBF).