L’Écho de la Presqu’île (SN)

Une récolte précoce et plutôt bonne

- Simon Mauviel

S’il est encore un peu tôt pour dresser un bilan chiffré ce sera pour la fin du mois de septembre -, les premières tendances recueillie­s sur les marais de la Presqu’île guérandais­e sont plutôt positives. En 2017, la récolte de sel a été plutôt bonne, mais pas transcenda­nte non plus. Pour cela, il aurait fallu que la météo exceptionn­elle du printemps et du début d’été perdure au-delà du mois de juillet.

Premier constat : la récolte a été précoce, mais pas autant qu’escomptée au départ. « Si certains ont commencé plus tôt, la majeure partie des paludiers a commencé à récolter début juin, précise Grégory Pitard, président de la coopérativ­e. Après, ça a été très intense jusqu’à la 2e quinzaine de juillet. Les organismes en ont pris un coup, mais c’est plutôt rassurant quand c’est comme ça ». En revanche, août a été beaucoup plus maussade.

Reconstitu­er le stock

Au final, les paludiers préfèrent regarder le verre à moitié plein. « Cela fait deux saisons correctes à suivre. C’est bien car on avait besoin de reconstitu­er le stock qui avait été mis à mal par trois années précédente­s très moyennes ».

En ce moment, dès que le temps le permet, le sel est « roulé » et acheminé en tracteur vers les greniers de la coopérativ­e. Est-ce à dire que la récolte est finie pour autant ? « Même si rien n’est impossible, ça en prend le chemin. À mon avis, le gros du travail est fait », répond Grégory Pitard qui se garde pour autant de tout avis tranché. « Je me souviens qu’en 2002, on avait fait du sel toute la 2e quinzaine de septembre ».

Après les traditionn­els nettoyages et boulots de fin de saison, les paludiers s’octroieron­t quelques vacances bien méritées aux environs de la Toussaint, avant de reprendre les travaux collectifs d’entretien et de remise en état des marais.

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