Les premiers mois de la députée
Dès ce jeudi, elle est repartie pour une « mission flash » sur les Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). D’ici la fin de l’année, elle planchera sur le plan de loi de financement de la Sécurité sociale. Depuis son élection en juin à la députation pour la 8e circonscription, Audrey Dufeu-schubert ne chôme pas. Membre de la commission Affaires sociales, elle a vécu « des premiers mois très intenses », selon ses propres termes.
Trois attachés parlementaires
Il a fallu d’abord constituer une équipe. La députée s’est entourée de trois attachés parlementaires : Nathalie Sadio à Saint-nazaire, William Benaissa à Paris et Constance Arnaud, itinérante entre les deux. Leurs missions : aider l’élue à « s’approprier le fond des dossiers ». placer vis-à-vis de cette opposition. « Cela peut être constructif. Mais le plus déplaisant reste l’obstruction affichée par certains ». La députée regrette d’ailleurs que la majorité ne soit pour l’instant « que dans la réponse à l’opposition. Il ne faut pas que cela devienne un jeu, mais reste un travail ».
« Travail détaché ne veut pas dire illégal »
Audrey Dufeu-schubert le sait, il va lui falloir défendre cet automne les nouvelles dispositions de la loi Travail. Elle ne le craint pas : « Cette loi va amener plus de dialogue social, plus proche du terrain, dans les entreprises », assuret-elle. Elle est aussi attachée à la révision du statut de travailleur détaché, car « c’est une notion dont on m’a beaucoup parlé pendant la campagne. Il faut réconcilier les Français avec les travailleurs détachés, car il existe une inquiétude qui nourrit l’extrémisme. Or, travail détaché ne veut pas dire travail illégal ». La députée attend en parallèle une action sur la formation professionnelle, car « si l’on fait appel au travail détaché, c’est parce que l’on manque de main-d’oeuvre ».
Sur le terrain
Voilà pour Paris. Dans sa circonscription, la députée a commencé sa tournée des mairies. Elle compte aussi rencontrer ses administrés une fois par mois, « à chaque fois dans une commune différente, comme je m’y étais engagée ». Cela commencera le samedi 23 septembre avec « Un café avec ma députée). Rendez-vous à 10 h 30, au café le Sillon à Campbon.