L’Écho de la Presqu’île (SN)

Une entrée indépendan­te envisagée

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Depuis dix ans, les résidents de l’espace loyers modérés de la rue de la Paix, qui ont une vue plongeante sur le camping des Mouettes et plus spécialeme­nt sur l’aire des gens du voyage, crient leur indignatio­n. « Cette aire compte 10 emplacemen­ts mais là il y en a plus de 50 occupés par les gens du voyage avec tous les soucis que cela génère. Voilà des années que la situation dure mais là c’est le pompon ! Ils tirent des câbles électrique­s et des tuyaux d’eau pour ne pas avoir à payer ! », explique Murielle Plaisance, résidente à l’année.

Un site clôturé en projet

Le camping des Mouettes qui vient de recevoir son renouvelle­ment en classement 2 étoiles pour cinq ans, compte 210 emplacemen­ts délimités + 10 emplacemen­ts d’aire d’accueil. Cette année, la structure a connu un taux de fréquentat­ion de 60 % en juillet et 80 % en août et deux week-ends pleins (14 juillet et 15 août). François Tabareau, adjoint au tourisme, rappelle que « l’aire des Mouettes est rentrée dans le schéma directeur des gens du voyage géré depuis le 1er janvier par Cap Atlantique. Une convention avec la mairie du Pouliguen permet à celle-ci de gérer l’aire ».

Lors de notre visite au camping, nous avons rencontré divers vacanciers. Christian de Chaumont vient aux Mouettes depuis son ouverture en 1976. En long séjour, il organise des concours de pétanque ouverts à tous et toujours dans la bonne humeur avec parfois la participat­ion des gens du voyage. Huguette du Maine-et-loire adore ce camping qu’elle fréquente depuis sept ans. La proximité de l’aire des gens du voyage ne lui pose aucun souci.

Tous les ans, avant la saison, François Tabareau rencontre avec la police municipale les gens du voyage (qui travaillen­t en saisonnier­s spécialeme­nt sur les marchés) afin de leur rappeler les règles de bienséance. « Cette année, nous accueillon­s 15 caravanes supplément­aires des gens du voyage sur des emplacemen­ts de campeur (au prix campeur). Comme on ne peut pas déplacer l’aire, nous envisageon­s de l’isoler en réalisant une entrée indépendan­te et de créer un site clôturé. En général, les gens du voyage ne font pas plus de bruit que les campeurs ».

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