L’Écho de la Presqu’île (SN)

Kévin Fischer-guillou (CNBPP) prépare les Jeux de Tokyo

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Entre deux régates internatio­nales, le presqu’îlien licencié au Cercle nautique La Baule Le Pouliguen Pornichet, Kévin Fischergui­llou, est venu se ressourcer quelques jours dans la région. En compagnie de son équipier du CNBPP Yann Jauvin, il prépare dans la catégorie 49er, les prochains Jeux olympiques de 2020, qui se dérouleron­t à Tokyo.

Débutant à 8 ans

Kévin Fischer-guillou, barreur de 26 ans, a commencé la voile à 8 ans, lors d’un stage d’été à l’école de voile du Pouliguen. Scolarisé à l’école publique Paul Lesage, il a poursuivi son apprentiss­age en participan­t aux différente­s séquences de voile inscrites comme pour tous les enfants du Pouliguen dans leur cursus scolaire.

Collégien à Jules Verne, il côtoie deux enseignant­s, Bruno Letellier et Nicolas Loday, au sein de l’option voile. La pratique de la voile sportive au sein du CNBPP prend alors un rythme accéléré. Le pôle sportif de La Baule, lors de ses études au lycée Grand air, lui permettra de rencontrer de nombreux technicien­s de la voile. Avec son coéquipier Yann Jauvin (24 ans), cet équipage s’appuie sur une histoire d’amitié qui a commencé il y a plus de 10 ans en optimist.

Top 10 mondial

On ne reviendra pas trop longtemps sur le palmarès de Kévin Fischer-guillou, avec des titres chez les jeunes : champion du monde en 2010 aux Bahamas, champion d’europe en 2012 et médaillé de bronze en 2013 aux championna­ts du monde. Dans la cour des grands depuis deux ans, l’équipage Fischer-guillou/jauvin progresse en se classant respective­ment 9e de la coupe duemonde 2016 à Weymouth, 16 aux championna­ts d’europe à Kiel en juillet dernier, puis 7e lors des Chjampionn­ats du monde à Porto la semaine dernière, le meilleur résultat du côté des Français. En novembre, le binôme participer­a à la coupe du monde à Tokyo sur le site des prochains Jeux olympiques.

Partenaire­s espérés

Actuelleme­nt, Kévin occupe un emploi d’agent du service civique au sein de la Ligue de voile des Pays de la Loire. Mais il s’absente de la région 250 jours par an, pour régater dans les différente­s mers du globe. Le budget global annuel de ce sportif haut niveau s’élève 60 000 €. Pour poursuivre sa passion et défendre les couleurs de la région et de La France, Kévin Fischer-guillou recherche des partenaire­s. « La voile est un sport mécanique demandant beaucoup de matériel », indique-t-il.

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L’équipage Fischer-guillou/jauvin lors d’une régate internatio­nale

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