La sous-préfecture fait peau neuve
On en est au fignolage. Quelques ouvriers sont encore à la tâche dans les couloirs immaculés et les bureaux vides. Nous sommes deux jours avant le déménagement, et la souspréfecture est (presque) prête. Pendant toute la semaine, les meubles vont peu à peu occuper la bâtisse de 1954, avant la réouverture officielle rue Vincent Auriol, lundi 2 octobre.
Accessibilité, sécurité
Les visiteurs remarqueront le changement dès l’entrée : un ascenseur vitré a été installé pour accéder à l’accueil. « Il fallait faire quelque chose pour améliorer l’accessibilité du site », explique Joseph Charrier, secrétaire général de la sous-préfecture. Cette nouveauté permet également de créer un sas avant d’entrer dans le bâtiment même. Une question de sécurité. On arrive alors directement au guichet de l’accueil, avant d’être éventuellement redirigé dans la nouvelle salle d’attente.
Ce n’est pas la seule norme de sécurité qui a vu le jour. « Nous avons défini des espaces non accessibles au public, où l’on ne peut entrer que muni de badges électroniques ». C’est le cas au premier étage autour de la nouvelle salle de réunion. Pas question d’aller dans les bureaux autour sans le pass.
Nouvelles missions
Dans les autres espaces, on ne sera plus accueilli à des guichets, mais dans des boxes pour des entretiens « plus individualisés ». En effet, coïncidence du calendrier, à partir du 1er novembre, les sous-préfectures voient leurs missions changer. Terminées, les queues pour retirer sa carte grise, sa carte d’identité ou son passeport, « tout sera désormais via une plate-forme internet ».
Saint-nazaire va en revanche développer son service d’accueil des étrangers avec la délivrance des titres de séjour. Quatre personnes (sur une trentaine au total à Saint-nazaire) y consacreront leur travail. « Nous nous occuperons toujours des questions d’environnement, d’ordre public, de la protection civile. La sous-préfecture reste la représentation de l’état ».
Un an de travaux. Voilà un an que les services de la sous-préfecture avaient déménagé boulevard de Maupertuis, dans les anciens locaux des Assedic. Les travaux ont coûté 950 000 €.