Le Partage Vert à l’heure du bilan
Les adhérents de l’association de jardins partagés sur la commune briéronne ont fait leur autocritique. « C’est vrai, il y a eu des couacs, notamment lors du marché de l’artisanat du 11 juin à Fédrun », reconnaît Jacky Taillandier porte-parole de l’association. L’absence d’électricité sur le site a été le grand bémol de cette journée qui avait pourtant réuni plusieurs exposants. « Nous avons dû utiliser quatre groupes électrogènes générateurs de beaucoup de nuisances phoniques », plaide le bénévole qui regrette que ses demandes auprès de la municipalité n’aient pas reçu l’écho escompté. « Sinon, le marché s’est déroulé dans une bonne ambiance et tout le monde a tenu son rôle avec dynamisme et bonne humeur. »
« Nous manquons de main-d’oeuvre »
Concernant les plantations, le problème majeur a encore été l’approvisionnement en eau avec chaque jour le déroulage et le ré-enroulage des dizaines de mètres de tuyaux… « Pendant ce temps, nous ne pouvonsnous occuper des plantations mises en terre, déplore Jacky Taillandier. Nous avons fait venir un sourcier. Nous pourrions, avec l’autorisation de la municipalité et du Parc, creuser un puits mais cela a un coût ! Pour l’énergie, l’installation de panneaux solaires avec stockage de l’électricité dans des batteries serait l’idéal. » Autant de projets et de propositions en cours de discussions bien qu’il semble qu’entre l’association et les représentants de la municipalité, on ne soit pas toujours sur les mêmes longueurs d’onde.
Malgré des récoltes contrariées par la sécheresse du mois de juin, le marché aux légumes ne s’est pas trop comporté mais « nous manquons de main-d’oeuvre pour proposer une production correcte et diversifiée ».
Des projets, l’association en a avec en perspective la création de jardins pédagogiques avec les jeunes de Start’air alors que la finition de la petite serre, stoppée après le passage de la tempête, devient une urgence.
« Pour mener à bien ces actions et travailler dans de meilleures conditions, il va falloir que chacun prenne ses responsabilités, sinon nous serions obligés de revenir aux jardins individuels ou mettre un système de cueillette pour certains de nos produits pour que les prix proposés restent raisonnables… »