LE CONSEIL MUNICIPAL EN 3 POINTS
1. Ecole alternative L’adjoint aux affaires scolaires a présenté le projet d’école alternative à la Rose des Vents. L’école de Berlioz souhaiterait pouvoir implanter sur le site de la Rose des Vents, une école alternative de statut privé, laïc et hors contrat mais déclarée auprès de l’inspection académique. Ce projet tend vers une structure de 60 élèves de 3 à 11 ans, venus de toute la Presqu’île et du Morbihan, auxquels serait proposée une pédagogie inspirée des travaux et des méthodes de Maria Montessori avec une scolarité de 365 jours par an. L’école, qui outre la participation des familles, bénéficie de fonds européens et de fonds liés à des fondations d’entreprises, est autonome financièrement mais aussi techniquement. « Nous craignons qu’elle fasse de l’ombre à l’école de Piriac », s’inquiète le conseiller de l’opposition Xavier Sachs. « Et qu’elle impacte aussi l’école Notredame-du-rosaire », poursuit Geneviève Nadeau-mabo. Le maire clôt le sujet : « C’est une école qui aura beaucoup d’enfants venant du Morbihan et de la Presqu’île et il n’y a pas de crainte à avoir pour l’effectif de nos écoles. » 2. Taxe de séjour 2018 Il est proposé d’harmoniser les tarifs entre hébergements de la même catégorie et de modifier le tarif concernant les campings
Le conseil municipal s’est réuni mardi dernier pour une séance de rentrée comportant surtout des questions techniques.
autres que 3 ou 4 étoiles dont le plafond légal est tombé à 0,20 €. Une nouvelle grille tarifaire complète est adoptée à l’unanimité. 3. Cession de parcelles de l’ex-colonie PTT Un lot d’environ 10 000 m2 - comprenant quatre bâtiments désaffectés destinés à être démolis - va être cédé pour un programme prévoyant la construction de 25 logements dont sept logements locatifs sociaux. La collectivité a décidé de confier cette réalisation à la société L’abri familial, qui a déposé un permis de construire en juillet dernier pour sept logements locatifs sociaux et 18 logements en accession. Il est proposé de céder l’unité foncière pour un montant de 300 000 € moins l’étude d’aléa minier de 14 950 € soit 282 060 €. La minorité fait remarquer que « le prix de vente n’est pas assez cher ». Pour Jérôme Dangy, « on se défait de la réserve foncière ». Le maire précise que « dans le cadre du PLU, il y aura d’autres terrains constructibles et cette opération permettra de faire venir sur la commune de jeunes familles ». Voté avec 4 contre et 2 abstentions.