Des solutions pour la collecte obligatoire des biodéchets à partir du 1er janvier 2024
À partir du 1er janvier 2024, les collectivités publiques doivent proposer des solutions de tri des biodéchets aux habitants, ces déchets de la cuisine, épluchures, restes de repas, coquille d’oeuf ou marc de café qui représentent actuellement 30 % des quantités que l’on retrouve dans les bacs verts de CapAtlantique.
« Ces déchets collectés sont destinés à l’enfouissement, qui doit être absolument banni, ou à l’incinération qui coûte très cher », insiste Claude Bodet, vice-président en charge des déchets à l’agglomération La Baule/Guérande.
Des composteurs individuels…
Pour ce faire, CapAtlantique distribue des composteurs individuels depuis une vingtaine d’années. Les particuliers peuvent y déposer leurs biodéchets et fabriquer du compost pour leur jardin. « L’objectif est que 50 % des maisons individuelles soient équipées d’un composteur en 2026, avec un millier de nouveaux composteurs distribués chaque année », précise Nicolas Criaud, président de CapAtlantique.
«Avec, en plus, la mise en place du tri des emballages, le volume annuel de déchets ménagers, en bacs verts, est passé de 30 000 tonnes à 22 000 tonnes par an, la baisse va se poursuivre», se réjouit
Claude Bodet.
… et collectifs
Les immeubles collectifs, avec l’appui des bailleurs sociaux, vont être, comme la résidence Les Salorges, de La Pradonnais, à Guérande et ses 36 logements dotés de composteurs collectifs. Les résidents utilisent le compost dans les jardins qu’ils cultivent. C’est le cas de Lydie Cresson, habitante, qui « cultive un jardin d’une dizaine de m² et apporte ses biodéchets au compost, mais tous les résidents ne le font pas », indiquet-elle.
« Le travail pédagogique est très important, avec des ambassadeurs qui viendront auprès de la population pour inciter, expliquer, donner des conseils et animer, avec des habitants motivés, le compost de chaque collectif », détaille Claude Bodet.
Des points d’apport volontaire
En complément, pour répondre à la réglementation, CapAtlantique va aussi expérimenter des points d’apport volontaire de biodéchets, pour les populations des centres bourgs, comme il en existe pour le verre par exemple. Le premier est en place à Herbignac. En 2024, d’autres seront progressivement déployés à Saint-Lyphard puis à Guérande.