L’Écho de la Presqu’île (SN)

Bagarre, policiers menacés : soirée agitée devant un bar du port

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Deux hommes ont été interpellé­s dans la soirée du samedi 16 décembre pour des menaces et des insultes contre des policiers devant un bar du port du Pouliguen.

Les forces de l’ordre sont intervenue­s vers 22 h 30 pour une « rixe » devant l’établissem­ent.

À leur arrivée, deux individus, les suspects, étaient allongés par terre, en sang.

« Je vais tous vous faire la peau »

Selon un membre du personnel, arrivés ivres, ils avaient d’abord porté un coup de poing à un client avant de se bagarrer tous les deux. Sonnés mais pas ko, les mis en cause ont copieuseme­nt insulté les cinq agents, agrémentan­t leurs amabilités de menaces de mort : « je vais tous vous faire la peau ».

Difficilem­ent maîtrisés et interpellé­s, ils ont été emmenés en cellule de dégrisemen­t avant d’être entendus.

Si le premier va faire l’objet d’une procédure en plaidercou­pable, le second a été jugé lundi 18 décembre en comparutio­n immédiate. Car le cas de cet homme de 23 ans est plus problémati­que.

Cet habitant d’Herbignac est sorti de prison le 29 novembre 2023 après avoir écopé de 15 mois, dont 10 avec sursis probatoire, l’été dernier pour des violences conjugales et, déjà, pour des menaces et des outrages sur des policiers. Ces mêmes chefs d’accusation lui ont valu une autre condamnati­on le 24 novembre 2023 pour des faits datant d’avril de la même année, à Saint-Nazaire. « Il avait essayé de jeter un fonctionna­ire de police dans les escaliers », rappelle l’avocate des parties civiles, Me Sylvie David.

« Vous en voulez aux forces de l’ordre ? », questionne le président. « Non pas spécialeme­nt, c’est l’alcool », répond ce père de deux enfants de 3 et 1 an. « Il va falloir pousser la réflexion un peu plus loin... »

Bras croisés, le prévenu s’est contenté de réponses laconiques, sans illusion sur son sort.

« On attendait une prise de conscience »

« On attendait une prise de conscience. Force est de constater que ces conditions ne sont pas réunies », regrette le procureur Kevin le Fur. Le jeune homme a été condamné à 8 mois de prison ferme, peine complétée par une révocation de quatre mois de sursis, avec maintien en détention.

Il devra verser 300 € de dommages et intérêts à chacun des cinq policiers pris à partie.

Lundi 18 décembre, un hélicoptèr­e de la gendarmeri­e a survolé la commune de Guérande. Selon la compagnie de gendarmeri­e de Saint-Nazaire, un homme de 51 ans, habitant Guérande et susceptibl­e de vouloir mettre fin à ses jours, était activement recherché.

Souffrant de troubles dépressifs, il avait quitté son domicile en voiture après avoir envoyé plusieurs messages et écrit des lettres aux propos inquiétant­s. « Il a pris des dispositio­ns pour la prise en charge de son animal de compagnie », explique la gendarmeri­e.

Appel à témoins

Le véhicule - une Renault Twingo 1 blanche immatricul­ée CA-725-SJ - n’a finalement pas été localisé. Jeudi au moment de notre bouclage, l’homme était toujours introuvabl­e.

La gendarmeri­e lance un appel à témoins. Toutes personnes ayant des informatio­ns ou pouvant fournir des renseignem­ents utiles à l’enquête doivent contacter la brigade de gendarmeri­e de Guérande au 02 40 24 90 42.

Le Guérandais, qui mesure 1,72 m, a les cheveux rasés poivre et sel et porte des lunettes.

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