Des ateliers pour lutter contre la précarité alimentaire
Ce n’est qu’encore qu’un projet balbutiant. Mais l’intention est là : autour de la coopérative Ideal, des élus de communauté de communes pays de Pontchâteau/Saint-Gildas, veulent mettre en place des actions pour lutter contre la précarité alimentaire. Une initiative qui va dans le sens du Contrat local de santé (CLS) tout récemment mis en place.
En lien avec le contrat local de santé
« Cet appel à projet tombe bien par rapport au CLS. Il se marie bien avec ses objectifs« , rappelle Stéphanie Cornet, coordinatrice territoriale santé - Contrat local de santé.
La coopérative Idéal, née en 1994 à Prinquiau, intervient auprès des structures d’insertion et associations de l’économie sociale et solidaire à travers différentes actions, comme fonction support, pour la formation ou pour des animations. C’est dans ce dernier volet que la coopérative a répondu à un appel à projet autour des solidarités alimentaires.
L’objectif étant de de favoriser une alimentation saine et de proximité pour tous les publics, défavorisés ou non, à l’échelle d’un territoire, l’occurrence ici, la communauté de communes du pays de Pontchâteau/SaintGildas.
Des communes intéressées
La réunion de lancement, mardi 12 décembre, avait pour but de poser les premiers jalons auprès des élus et structures comme la banque Alimentaire, le Projet alimentaire territorial presqu’île Brière estuaires. et les CCAS. Celui de Saint-Gildas, avec qui Ideal travaille déjà, était bien représenté et déjà intéressé, tout comme la commune de Guenrouët et de Crossac.
Des associations locales (Restos du coeur, Le Fil, Pactes, Access Reagis, Espacea, Secours populaire…), absentes à cette première sont sollicitées.
Des ateliers sur-mesure
In fine, les habitant. e. s du territoire volontaires seront conviés à co-construire des parcours d’ateliers gratuits et libres autour de leurs besoins sur les questions alimentaires (cuisiner de saison, lire les étiquettes, les circuits courts, les repas antigaspi…) et qui se terminerait par un repas partagé.
8 parcours pourraient être imaginés. Le public est divers, des seniors ou jeunes adultes.
« Les CCAS peuvent être une porte d’entrée, mais il y a des “invisibles” pour qui l’alimentation est un vrai problème qui n’oseront pas ou ne connaîtront pas l’initiative », souligne Patricia Roy du CCAS de Saint-Gildas.
Qui veut y participer ?
Mais avant cela, les communes/associations, ont jusqu’au 12 janvier idéalement pour contacter l’animatrice d’Ideal, Léa Gelb.
« Entre le 15 janvier et 15 février, on se rencontrerait pour identifier collectivement et mobiliser des participants/bénéficiaires », ajoute Léa Gelb. Et le premier atelier pourrait se lancer mi-février. Lauréat de l’appel à projet de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la précarité, la coopérative Ideal bénéficie d’un financement de 15000 € sur une année, pour ces ateliers.