33 caméras en plus dans les quatre ans qui viennent
Lors du dernier conseil municipal, il a été question du développement des caméras de vidéoprotection. Un budget de 508000 € a été voté sur quatre ans pour l’extension du dispositif lancé en 2015.
Il vise à améliorer la surveillance de certains lieux identifiés, à dissuader les auteurs de dégradations ou infractions, et à aider les forces de l’ordre dans la recherche des auteurs d’actes malveillants.
«Sur tous les points névralgiques »
Des subventions d’État pourront participer au financement de ce dispositif à hauteur de 50 % du coût des travaux. « Vidéoprotection n’est pas vidéosurveillance, a tenu à préciser Pascal Goyal, maire adjoint en charge de la sécurité. Les images ne sont pas visionnées en temps réel. Elles sont réquisitionnées seulement par la police ou la gendarmerie en cas d’infraction. 33 caméras supplémentaires seront installées dans toute la commune, et 20 km de fibre optique sera déployé à cet usage. Au final 57 caméras assureront la protection des Andréanais ».
« Nous connaissons bien les problèmes d’incivilités et notre réponse sur le mandat jusqu’en 2026 sera celle du déploiement de la vidéoprotection, a précisé le maire, Mathieu Coënt. Des caméras seront installées sur tous les points névralgiques.»
La minorité a demandé si un CSU (centre de surveillance urbaine) serait installé en complément. Le maire a répondu par la négative. Le projet de brigade de police municipale n’est pas retenu non plus.
En revanche, l’ASVP (agent de surveillance de la voie publique) de la commune est en formation pour occuper le poste de policier municipal.
Pour des questions de sécurité, de place et de salubrité, la Ville a été amenée à lancer une procédure de reprise des emplacements abandonnés dans ses cimetières communaux.
L’état d’abandon a été constaté en décembre 2020. Après plusieurs actions d’information, un second procès-verbal prévu en avril 2024 prendra acte de l’amélioration ou non de la situation, et donc de confirmer l’abandon, le cas échéant.
À l’issue de ce délai, si aucun ayant droit ne s’est fait connaître, les sépultures seront transférées dans des reliquaires.
Afin d’éviter que la concession ne soit reprise, la Ville invite les héritiers, ou toute personne en mesure de fournir des informations sur ces concessions, à se faire connaître dès que possible, et avant février, auprès du service citoyenneté au 02 40 11 55 55 ou à etatcivil@mairie-pornichet. fr
La procédure de reconnaissance d’abandon de concession est immédiatement interrompue dès lors qu’un ayant droit manifeste son souhait de conserver la concession et s’engage à effectuer les travaux nécessaires à sa remise en état.