L’Écho de la Presqu’île (SN)

Neuf Nazairiens médaillés de la ville

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C’est une tradition. Lors de la cérémonie des voeux, la Ville en profite pour mettre à l’honneur des Nazairiens. Cette année, ils sont neuf à recevoir la médaille de la ville.

CYNTHIA LE QUILLIEC. C’est la présidente du club de basket 100 % féminin des Fréchets à Saint-Nazaire. Elle a pratiqué le basket jusqu’en pré-nationale et est arbitre internatio­nale. Aujourd’hui présidente, elle a à coeur de développer le sport « auprès des jeunes filles dans un quartier prioritair­e ». En flirtant avec les 250 licenciés, le club n’a jamais compté autant de membres depuis sa création en 1966, il compte 18 équipes jeunes et trois équipes seniors et loisirs.

FRANCK HAMON. Ce Nazairien n’aime pas être mis en avant. Il participe pourtant à la transforma­tion de l’image de la ville. Fasciné par les immeubles de la Reconstruc­tion, il investit depuis une trentaine d’années dans le patrimoine de SaintNazai­re et redonne vie à des anciens bâtiments. C’est à lui que l’on doit Le Garage, Les Abeilles ou encore L’Envolée de la Chrysalide.

DANIELLE RICHARD. Elle est présidente de l’associatio­n Agora qui offre un espace de dialogue et une ouverture à la culture pour tous. L’associatio­n organise depuis plus de vingt ans des conférence­s-débats et des rencontres autour de thèmes ayant trait à l’histoire, à l’environnem­ent et à la vie économique et sociale du territoire nazairien.

MARTINE TRIGODET. Présidente active des donneurs de sang nazairiens, elle travaille avec une équipe entièremen­t bénévole. A qui elle a tout de suite rendu hommage mercredi soir. « Cette médaille c’est aussi celle de toute l’équipe », at-elle remarqué avant de lancer un appel aux donneurs. « On a besoin de sang. »

JEAN-FRANÇOIS MAHO. C’est le co-président avec Liliya Kosevych de l’associatio­n solidaire nazairienn­e Droujba. Il vient en aide aux réfugiés ukrainiens de la région nazairienn­e. « On organise aussi des expédition­s », rappelle Jean-Françoic Maho. « A Saint-Nazaire, dès l’annonce du conflit en Ukraine, il y a tout de suite eu une solidarité qui s’est mise en place. »

CHRISTINE ET ALAIN LERAY. Ces deux anciens commerçant­s ont fait toute leur carrière dans le centre-ville de Saint-Nazaire, leur ville. Cette dernière a tenu la boutique Lingerie Joliesse pendant trente, Alain était quant à lui propriétai­re de la chapelleri­e Tribly. Pendant toutes ces années, ils ont participé à dynamiser la ville et garde de bons souvenirs de leurs années passées dans le centrevill­e. « On vivait ici, on n’a pas cherché à s’installer autre part, c’était naturel pour nous », raconte Christine.

JACQUES PHILIPPE. C’était le directeur de la fédération des maisons de quartiers de SaintNazai­re. Investi dans le tissu associatif du territoire pendant quarante ans, il a oeuvré pour le développem­ent des quartiers et l’insertion des publics les plus fragiles. Il a notamment travaillé dans les domaines de l’animation socio-culturelle et du sport.

VÉRONIQUE PORTIER. Cette Pornicaise a tenu pendant des années l’aire de jeux dans le Parc paysager. Nombreux sont les enfants à être venu sauter dans les châteaux gonflables ou faire du karting près du front de mer. « Quand je disais que j’allais travailler à Saint-Nazaire, on m’a mis en garde, que c’était une ville grise et ouvrière, mais à aucun moment je n’ai regretté mon choix. » Aujourd’hui à la retraite, elle espère que « quelqu’un reprendra pour faire perdurer ce lieu où j’ai tissé des liens avec la jeunesse nazairienn­e ».

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