L’Écho de la Presqu’île (SN)

La poète plasticien­ne Michelle Le Dizes expose Free-Sons de rouille

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Randonnée pédestre. Balade. Randonnée pédestre à Blain organisée par De l’Estuaire au Sillon ; circuit en boucle de 10,8 km avec possibilit­é de raccourcir à 9,3 km. Rendez-vous au parking de point P à Savenay pour un départ en covoiturag­e à 8 h 30 ou à 9 h au parking du port à Blain. Dimanche 14 janvier, 8 h 30 à 13 h. Tarif : Tarif découverte utilisable 3 fois au maximum 3€. Contact : 02 28 01 60 16.

Café répit. Café participat­if. Ouvert aux aidants qui accompagne­nt un proche âgé dépendant ou souffrant d’une maladie qui touche la mémoire, le café répit est un lieu d’échange animé par une profession­nelle du relais des aidants. Le thème abordé sera : après le diagnostic quel accompagne­ment ? Lundi 15 janvier, 15 h à 16 h 30, Le logis du Chêne Vert, 10, place de l’Hôtel-de-Ville. Gratuit. Contact : 02 40 66 94 58, contact@alfarepit.fr, http://www.alfarepit.fr

Rencontre avec l’artiste, Michelle Le Dizes. Nom d’artiste emprunté à sa grand-mère, elle est d’origine bretonne mais domicilié à Saint-Nazaire. Elle a été poète, chanteuse, metteur en scène, elle a écrit d’abord pour elle-même puis pour d’autres artistes et a monté de nombreux spectacles.

Pour des raisons de santé, elle a quitté la scène mais a continué à partager ses poèmes, mais cette fois en les mettant en scène sur de la matière. Après Bulles de mots et Nos écorces rouillées, elle présente sa nouvelle exposition, Free-Sons de rouille, en tant que poète plasticien­ne. Et pour cela, elle a choisi de poser son exposition au 15 du Boulev’art de la Loire.

En quoi consiste votre travail ?

Michelle Le Dizes : « J’ai collecté, récupéré, chiné chez des amis, dans des garages, des chantiers, des décharges, en bord de mer, en forêt, en Espagne, en Italie, bref un peu partout, toutes sortes d’objets et de plaques. Chaque morceau de rouille évoque pour moi, un vécu, signe un lieu, une époque. Je brise, je colle, je transforme assez peu afin de conserver un aspect brut. Je compose alors un tableau et j’entends les résonances avec mes textes que je mets en scène dans l’espace ainsi façonné ».

Que représente FreeSons de rouille ?

« C’est un projet interactif où le spectateur entre en scène. Au cours d’un parcours ludique, il donne vie aux tableaux et aux sculptures. Il suit le mouvement des mots, s’approprie la musicalité, apprivoise la rouille. Mon intention a été de créer un univers sonore et sensible qui restitue la parole à ces matières vibrantes et singulière­s. Bref ! Un voyage poétique et initiatiqu­e ».

Pourquoi avez-vous fait le choix de la rouille ?

« De manière symbolique, c’est dire au monde que ce qui vieillit, objets ou personnes, est beau si on prend la peine de s’y intéresser. J’aime beaucoup la diversité de couleurs, de textures de la rouille. Mais dans ce projet, Free-Sons, je fais un peu plus en donnant la parole, en mettant en mouvement ce qui est considéré, délaissé par notre société. Je redonne vie à cette matière, certes déliquesce­nte, mais chargée d’histoire et qui a beaucoup à nous raconter ».

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