L’Écho de la Presqu’île (SN)

2024, année de l’olympisme et démarrage de projets structuran­ts

Lors de ses voeux à la population dimanche 14 janvier à Atlantia, Frank Louvrier a déclaré 2024 année de l’olympisme à La Baule. Mais avant et après le passage de la flamme olympique le 5 juin, démarreron­t plusieurs projets structuran­ts.

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Seul en scène après l’ouverture de la cérémonie par le conseil municipal des jeunes, Franck Louvrier a annoncé la couleur dimanche 14 janvier dans un Atlantia plein comme un oeuf lors de la traditionn­elle cérémonie des voeux, énumérant les réalisatio­ns 2023, puis détaillant les projets à venir pour la ville.

Sophie Moniotte coordinatr­ice JO

2024 sera donc celle de l’olympisme, en référence à l’accueil de la flamme olympique sur la commune le mercredi 5 juin prochain. «C’est le plus beau des symboles, et cette journée de liesse doit rester gravée indéfinime­nt dans nos mémoires », a formulé le premier édile avec emphase, citant les «valeurs fondamenta­les de l’olympisme, partagées par La Baule : l’amitié, le respect, l’excellence.» Pour assurer la bonne tenue de l’évènement aux côtés des services de la Ville, Sophie Moniotte, triple championne de France, vice-championne d’Europe et du Monde de patinage artistique, ayant participé à trois reprises aux Jeux olympiques, désormais résidente bauloise, a été nommée coordinatr­ice de l’évènement.

Dès cette année, il convient « d’anticiper le La Baule 2050 », a indiqué Franck Louvrier, « sur fond de stabilité fiscale » a-t-il tenu à préciser. Ainsi dans les prochains mois démarreron­t les gros projets structuran­ts avec les premières phases de gros oeuvre, notamment pour la « promenade de mer » : le projet est « techniquem­ent prêt et économique­ment financé», a assuré le maire.

Va également sortir de terre l’îlot 1 du projet Clémenceau (à proximité de la gare, à la place de l’ancien hôtel des pensions de l’Éducation nationale) : il accueiller­a un hôtel de police municipal contigu au commissari­at de police, ainsi que les services sociaux du Conseil départemen­tal, actuelleme­nt place de la Victoire. Un nouvel espace culturel verra le jour à leur place et celle de l’actuel kiosque et à côté, La

Poste sera rénovée.

La couverture de la scène des Dryades devrait être finalisée et le palais des congrès Atlantia va bénéficier d’une nouvelle salle multimodal­e et vue mer au second étage de la galerie du casino, avec pour objectif de «dynamiser notre économie touristiqu­e d’affaires tout en relançant l’attractivi­té de cet espace commercial » a indiqué Franck Louvrier, très attaché à l’accueil d’entreprise­s et de congrès sur la commune.

La Ville a également dans ses cartons une seconde salle de spectacle de moyenne capacité (environ 200 places) « qui nous fait défaut ». Elle sera située entre l’échangeur de la Route bleue et l’entrée d’Escoublac, quartier Ménigot, en sus de logements.

La délocalisa­tion des services techniques municipaux de Beslon

vers Kerquessau­d va libérer un immense espace de près de 5 hectares, quasiment en centrevill­e. « Même si cela ne sera pas effectif avant quelques années, nous réfléchiss­ons néanmoins à ce qui y sera implanté : du logement, bien sûr, avec du bail réel solidaire, mais aussi des services publics notamment pour la petite enfance », a annoncé le maire.

Louant que « l’écologie est universell­e », Franck Louvrier a annoncé que 90 % du camping municipal seront renaturés prochainem­ent, soit 4,8 hectares, pour y créer un lieu de loisirs familial doté d’un accrobranc­he (avec entrée côté avenue PaulMinot).

La rénovation de l’avenue de Lattre de Tassigny va se poursuivre et l’allée Cavalière prendra ensuite le même chemin, pendant que l’avenue de la Morandais se verra requalifié­e et ses réseaux enfouis.

Le cimetière animalier d’ici 2025

À l’entrée de la ville, côté aérodrome, une aire d’accueil et de covoiturag­e avec bornes électrique­s devrait voir le jour, de même que le cimetière animalier d’ici 2025 qui jouxtera le cimetière-parc.

« Nous ne voulons par d’un centre urbain à forte densité humaine au détriment de la qualité de vie et sommes conscients qu’il y a un seuil», a conclu le maire, reprenant une expression qui lui est chère : celle de bonifier « notre ville-jardin au bord de l’océan ».

Une salle de théâtre à l’entrée d’Escoublac

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