Un job dating à l’hôpital pour infirmiers et aides-soignants
À l’heure où les job datings se bousculent dans la région, celui organisé le mercredi 7 février sort de l’ordinaire. Parce qu’il concerne l’hôpital de Saint-Nazaire et donc, des métiers bien particuliers d’infirmier et d’aidesoignant. Parce qu’au bout, c’est une soixantaine de postes à pourvoir dans un secteur très tendu.
On le sait, les candidatures ne se bousculent pas pour travailler dans les établissements hospitaliers. Depuis plusieurs années, une cellule de recrutement a même été mise en place à SaintNazaire pour y redonner un peu de dynamisme. « Cela nous permet d’avoir une vision globale de la situation ». William Diallo est cadre supérieur de santé, adjoint de la direction des soins. Avec Marlène Brémaud, également cadre et pilote de la cellule, ils ont organisé cet événement, avec de bonnes raisons de rester optimistes. «Nous avons quand même la chance d’avoir un établissement dynamique avec une évolution des besoins ».
Des appréhensions à lever
Encore faut-il aller au-delà, sinon des idées reçues, au moins des appréhensions. C’est pour cela que l’après-midi du 7 février commencera par un temps d’échange et une présentation de l’établissement avec les cadres de santé. « Certains secteurs comme le travail de nuit ou le bloc opératoire ne sont pas choisis par méconnaissance, note Marlène Brémaud. C’est la responsabilité de l’hôpital de les faire découvrir ».
Le job dating s’adresse aux personnes expérimentées, mais aussi à celles terminant leurs formations. «On veut aussi faire connaître les différents métiers qu’il y a à l’hôpital ». Là-dessus, les cadres ont bon espoir : « nous avons de nombreuses demandes de stages, ce qui prouve que le secteur intéresse ».
Une réponse sous une semaine
Oui, mais pour quels horaires? Quels salaires? Quelles perspectives de carrière? Les responsables entendent bien fournir des réponses précises pendant les entretiens du job dating. «On compte sur des échanges informels plutôt qu’un entretien au sens strict. Les candidats repartiront avec la garantie d’une réponse sous une semaine». Pas forcément pour un CDI d’ailleurs. « Certains préfèrent des contrats courts pour voir si cela leur convient. De notre côté, nous avons intégré une souplesse que nous avions moins avant». Avant même les résultats du 7 février, les deux cadres espèrent renouveler l’événement, en l’élargissant à d’autres métiers de l’hôpital.