Des voisins touchés au portefeuille après des violences
Le 24 novembre, trois Baulois, deux contre un, voisins au moment des faits, se trouvaient à la barre du tribunal correctionnel de Saint-Nazaire pour répondre de violences, datant du 25 juillet 2022 (cf. notre édition du 1er décembre).
« Celui qui perturbait le quartier»
Ce jour-là, une riveraine, âgée aujourd’hui de 71 ans, confie à son voisin de 52 ans avoir vu, «celui qui perturbait le quartier par ses crises », jeter des cailloux sur un véhicule. Ils décident d’aller lui parler. Le fils de la septuagénaire les rejoint.
Lors de son audition, l’homme de 35 ans, sorti de prison le 15 octobre, expliquait : « Ils me faisaient des doigts d’honneur et elle me traitait régulièrement d’alcoolique.» S’il niait le jet de cailloux, il se plaignait d’avoir été blessé et d’avoir reçu cinq jours d’arrêt de travail, précisant : « J’étais alcoolisé, mais je les ai frappés pour me défendre ». Alors qu’il était poussé, il tombait sur le quinquagénaire qui, dans l’affaire, perdait deux incisives. Son copain s’interposait.
Qui est responsable?
Le tout était de savoir qui avait porté les premiers coups, dans ce qui s’est avéré, dira la procureure : «être un beau pêle-mêle de violences ».
L’avocate des deux plus copains plaidait la légitime défense, mais celle du plus jeune voyait les choses différemment : « D’emblée, ils auraient dû appeler la police ». Des amendes ayant été requises, le tribunal a suivi : deux de 400 € et une de 400 € avec sursis. Selon leur participation reconnue, les prévenus devront indemniser les victimes, sachant que les intérêts civils seront débattus le 26 septembre.