Béton de la Presqu’île, une centrale ouverte aux particuliers
Depuis début janvier, une nouvelle centrale à béton, ouverte aux artisans, aux entrepreneurs, mais aussi aux particuliers, a été mise en place par Béton de la Presqu’île, dans la zone de Villejames. « C’est une coentreprise entre deux entreprises locales indépendantes : le constructeur Jean Guéno et le distributeur de matériaux Probémat », précise Jean-Marie Guéno, de l’entreprise familiale.
Un investissement d’1,5 M €
La proximité logistique est très importante pour le béton, « à la fois pour le coût, mais aussi pour la qualité du béton. On va idéalement dans les 20 min autour de la centrale, jusqu’à 1 h », pour des travaux de construction, de maçonnerie, de carrelage, avec des chapes.
Un investissement d’1,5 M € a été engagé pour cette unité construite à Guérande par une autre entreprise de Villajames, Europ’Équipement, spécialisée dans la construction de centrales à béton.
À partir d’une salle de pilotage, les préparations sont lancées à la demande : sable, granulat, ciment et eau. « C’est une grosse bétonnière de 70 m³/h qui permet aussi de préparer de petites quantités. L’eau est récupérée et recyclée sur le site », détaille Jean-Marie Guéno.
Livraison à partir de 3 m³
« Pour une livraison, il faut appeler 48 h à l’avance, mais si on le retire soi-même, on peut venir directement, c’est immédiat». Par contre, 250 litres de béton pèsent 600 kg, ce qui n’est pas adapté à une remorque de voiture. Pour les livraisons, c’est à partir de 3 m³ qui intéressent les professionnels et artisans, maçons, paysagistes, carreleurs, et particuliers, pour du béton prêt à l’emploi, basique, décoratif ou pour chape. Parmi les projets à venir, l’utilisation de granulats réemployés, issus de concassage de béton de démolitions, l’utilisation de ciment bas-carbone, ou encore des bétons de terre, pour des briques de terre ou des allées paysagères, la terre remplaçant le granulat. «On a le mélangeur, on peut mettre ce qu’on veut dedans ».