L’Écho de la Presqu’île (SN)

Onda Latina sur grand écran

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CINÉMA. Dans le cadre de la seconde édition du festival Onda Latina, consacré aux cultures latino-américaine­s, qui se déroulera du 14 au 18 février, le cinéma Pax, géré par l’associatio­n Ciné’phare, projettera cinq films pour montrer la réalité du Chili d’hier à aujourd’hui. Philippe Arnera, le directeur et programmat­eur du cinéma Pax du Pouliguen, expose les choix de cette présentati­on.

Comment avez-vous élaboré le programme de cette seconde édition d’Onda Latina ?

Nous avons voulu mettre en avant la diversité culturelle. Nous avons deux documentai­res réalisés par Patricio Guzmàn qui est la figure tutélaire du documentai­re chilien. Son parcours retrace les cinquante dernières années du Chili. Obligé de quitter son pays à l’époque de Pinochet, son travail est désormais axé sur le devoir de mémoire des disparus durant cette période de dictature. Puis, nous avons programmé trois films de fiction inédits au Pax.

Qu’est-ce qui vous a guidé pour choisir les films ?

J’ai axé les cinq films sur un parcours historique et géographiq­ue du pays en passant d’une époque à une autre. Évidemment, la question de la dictature est omniprésen­te, mais on remonte jusqu’à la colonisati­on du pays. Dans ces films il y a toujours une approche politique, mais réalisée avec une dimension poétique, propre au Chili.

Comment est répartie la programmat­ion ?

Nostalgie de la lumière et Mon pays imaginaire sont les deux documentai­res de Patricio Guzmàn. Les colons est une oeuvre de fiction sous la forme d’un western qui relate la colonisati­on de la Terre de Feu. Je tremble o matador est une comédie d’épouvante qui se déroule sous la dictature. Et Chili 76 est un thriller qui se passe après le coup d’État et qui raconte le parcours d’une bourgeoise qui devient une étrangère dans sa famille pour avoir hébergé un dissident.

Quelques infos sur le programme

Séance inaugurale le 14 février, à 18 h 30, avec Nostalgie de la lumière de Patricio Guzmàn.

Le 15 février, à 14 h 30, Nostalgie de la lumière suivi d’une discussion à l’espace conviviali­té de la micro-folie. A 20 h 45 Mon pays imaginaire (Patricio Guzmàn)

Le 16 février, à 16 h 30, Chili 76 et à 20 h 45, Les colons.

Le 18 février, à 16 h 30, Je tremble o matador et à 18 h 30, Chili 76.

Le 20 février, à 18 h 30, Je tremble o matador.

Le 22 février, à 14 h 30, Les colons, suivi d’une discussion à l’espace conviviali­té de la microfolie.

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