«Les Ailes du campus» font escale à Saint-Nazaire pour une 8e édition
Le salon des métiers et des formations de l’industrie aéronautique, appelé « Les Ailes du campus », revient à la base sous-marine jeudi 15 février.
L’industrie aéronautique fait la réputation du bassin nazairien et pour la préserver, France Travail (ex Pôle emploi), et l’agglomération, misent à nouveau sur «Les Ailes du campus». C’est un salon qui s’adresse aux collégiens, lycéens et apprentis. 90 exposants industriels et académiques seront présents jeudi 15 février à la base sous-marine pour découvrir une panoplie de secteurs, allant de l’ingénierie à la fabrication, en passant par la logistique, le numérique…
« 1 500 personnes sont déjà inscrites, c’est quasiment la jauge maximale », avance fièrement Thierry Brazeau, coordonnateur pédagogique du campus des métiers aéronautique, organisateur du rendez-vous.
Découvrir par la pratique
Cette année, Thierry Brazeau promet « encore plus d’ateliers pour encore plus de pratique ». Il sera par exemple possible de s’essayer au perçage, au recyclage, ou au riftage au stand « pôle-métiers, entreprises et centres de formation.» Les visiteurs pourront également tester un bras robotique, des casques de réalité augmentée, et monter à bord d’un simulateur de vol d’un Mirage 2000. Ces ateliers sont nécessaires pour le coordonnateur pédagogique du campus des métiers aéronautique qui juge que « le jeune peut mieux se représenter ce que pourrait être sa profession et vers quelle formation s’orienter en expérimentant directement les tâches. »
L’inclusion au coeur de la présentation
Des sujets plus insolites seront également abordés, comme le lien entre l’aéronautique et la performance sportive que présentera l’entreprise de recyclage de fibre de carbone Fairmat dans une conférence.
Pour « répondre à la cadence industrielle du bassin nazairien », le campus des métiers aéronautiques mise sur l’inclusivité : « Il y aura tout un accompagnement autour du handicap. L’Association des paralysés de France montrera aux jeunes que des personnes à mobilité réduite peuvent être des professionnels dans ces domaines, et ils pourront également rencontrer des personnes en situation de handicap instructeur d’avion représentants de l’association Handi-Cap Fly» présente Thierry Brazeau, qui souligne là aussi « une première ».
Métiers du futur
Les visiteurs pourront également découvrir ce qui fera l’aéronautique de demain puisque de nombreux métiers s’inscrivant dans « l’industrie du futur » seront représentés. Parmi eux, le pilotage de drones a requis une attention particulière de la part de l’organisation qui en consacre tout un espace, pour le plus grand bonheur de Thierry Brazeau, référent du BIMD, le brevet d’initiation aux métiers du drone : « On va leur montrer la conception, la programmation, tester différentes hélices, et même jouer un match de foot avec les engins. »
Job dating
Le coeur de l’animation aura lieu en fin de journée, à 16 h, puisqu’un job dating, organisé en partenariat avec Saint-Nazaire agglo et France Travail, prendra place au Life. Deux heures d’échanges avec 36 industriels, entreprises et centre de formation sont prévues. Une inscription est obligatoire pour assister à ce meeting professionnel.
« Le projet commence enfin ». Sur sa page Facebook, le maire de Guérande et président de Cap Atlantique, Nicolas Criaud, a annoncé vendredi 2 février le début du projet de déconstruction/dépollution de l’ancien site industriel CTO (Chaudronnerie tôlerie de l’Ouest).
Bergerie et salorges
La friche industrielle située en bordure des marais salants, investie à l’occasion par les fêtards, va connaître une nouvelle vie plus en adéquation à son environnement en accueillant une bergerie ovine et trois salorges. Une idée de reconversion salicole et agricole qui remonte à une dizaine d’années.
Un projet qui s’étalera sur plusieurs années, comme l’explique Nicolas Criaud : « Amorcé il y a 10 ans, le projet de déconstruction/dépollution du site de CTO, situé entre Guérande et Le Pouliguen, commence enfin et s’étalera sur plusieurs années ! À terme, cet ensemble industriel sera transformé en ferme ovine avec plusieurs salorges ».
Le bâtiment sera définitivement rasé en septembre 2024. Date à laquelle le projet sera officiellement présenté.
Un projet à 2,4 M €
Le coût du projet est estimé à 2,4 M€, sans la construction des locaux qui sera à la charge des utilisateurs de la bergerie et des trois salorges. La reconversion devrait bénéficier également de 365 000 € via le plan de Relance. L’opération est également lauréate du Fonds Vert, un dispositif de l’État visant à accompagner la transformation des friches urbaines, industrielles ou commerciales. À ce titre, un montant de 472 558 € doit être accordé pour financer les travaux de remise en état des sols.
Benjamin EPINEAU