Le maire répond aux critiques des élus de l’opposition municipale
Après les critiques formulées par les deux groupes d’opposition, Savenay autrement et Naturellement ensemble pour Savenay, des critiques sur la façon qu’à la majorité de travailler, le maire Michel Mézard tenait à s’exprimer sur ce qu’il appelle « des propos qui frôlent la diffamation ».
« Si je peux comprendre les divergences d’opinions, je condamne le procès en intention. (voir l’édition Echo de la Presqu’île du vendredi 1er février). L’équipe majoritaire que je conduis a reçu mandat pour mener les projets en cours. Ces projets sont connus et concertés. Contrairement à ce qui est affirmé, rien n’est caché ».
Michel Mézard tient aussi à s’exprimer sur le coeur de ville : « Aujourd’hui le coeur de ville étouffe. Nous lui donnons un nouveau souffle en lançant sa transformation vers plus de végétalisation, plus d’espace apaisé. Quand à la halle, tout le monde sait qu’elle est actuellement très largement sous exploitée et qu’elle doit retrouver un usage commercial d’ici un an et demi ».
Au sujet de la médiathèque, le maire tient à préciser : « elle était mal logée et manquait de place. La communauté de communes a travaillé avec nous à son positionnement temporaire au couvent des Cordeliers puis à terme, peut être sur le site de la Soubretière requalifié. Pour ce point c’est à la communauté de communes de décider puisqu’elle détient la compétence de la lecture publique ».
Et le maire d’insister : « L’équipe municipale gère l’argent public avec la plus grande rigueur, ce que le dernier rapport de la Chambre régionale des comptes a souligné. Le partage des éléments budgétaires est parfaitement connu, il est public et débattu chaque année en conseil municipal ». Lors du dernier conseil, mercredi 7 février, la majorité a proposé « un gel de la fiscalité ».
« La pratique de la gestion d’une ville exige sérieux et rigueur et ne souffre pas d’approximations. En ce qui nous concerne, nous ne sommes pas en campagne électorale, nous travaillons concrètement pour nos concitoyens ».