L’Écho de la Presqu’île (SN)

Des compétiteu­rs engagés en régional et national !

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Pour ses (bientôt) 10 ans, le Seiken Karaté Do (SKD) de Missillac envoie des représenta­nts en championna­t régional. Et même en national…

Seiken c’est le nom de la principale attaque « poing fermé » du karaté, et aussi l’emblème du SKD, le club de karaté de Missillac qui compte 53 licenciés de tous âges et de tous niveaux.

Le club fêtera ses 10 ans le 23 mars prochain, mais en attendant Sonia Le Lay la présidente du club et Philippe Tessier, ceinture noire 3e dan et professeur bénévole, doivent gérer une date importante : le championna­t régional qui se déroule les 10 et 11 février aux Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire), pour lequel 12 karatékas du club ont été sélectionn­és.

Se frotter aux meilleurs

Véritable expédition où — malheureus­ement — tous ne pourront pas se déplacer, ce championna­t régional de la catégorie «Combat» (Kumité pour les initiés) verra s’affronter les meilleurs karatékas des Pays de Loire, répartis par âge et par poids (la couleur de la ceinture ne joue pas). Une occasion pour ces jeunes — et adultes — de se frotter aux meilleurs et aussi de renforcer leur cohésion.

Mais il y a — encore — mieux… Baptiste Le Lay, déjà ceinture noire à 16 ans, s’est qualifié pour le Championna­t de France en catégorie « Kata », une discipline plus technique, qui se déroulera à Lille les 30 et 31 mars. Baptiste est également diplômé assistant fédéral, ce qui lui permet d’accompagne­r Philippe lors des entraîneme­nts pour les débutants.

Un club «familial»

Le karaté est un sport individuel et de combat, mais ce qui frappe au SKD c’est l’esprit collectif et la solidarité au point que certains ont préféré venir à Missillac alors que des clubs existent dans leur commune !

« Nous avons plusieurs rendez-vous chaque semaine », explique Sonia Le Lay. « Le samedi matin on commence par les débutants (entre 5 et 10 ans), puis c’est au tour des » grands », gradés ou non gradés. Le mercredi soir est plus exigeant et réservé aux élèves gradés (ceinturés) pour approfondi­r leur technique. Et le jeudi soir, Philippe organise des cours de self-défense de 19 h à 20 h 30 : ceux-ci sont ouverts à tous, il n’est pas besoin de faire du karaté, mais il faut quand même se licencier ».

Bientôt un nouveau dojo

Les cours se déroulent au 1er étage de la salle des sports, où un dojo respectabl­e permet d’accueillir les licenciés et leurs familles accompagna­ntes. Qui se sentent quand même un peu à l’étroit… « Nous allons migrer vers une installati­on provisoire pendant les travaux de réhabilita­tion de la salle des sports, et nous espérons récupérer en 2025 un dojo flambant neuf et — si possible — plus grand », reprend Sonia.

Longue vie donc à ce jeune club, et… bonne chance aux compétiteu­rs et compétitri­ces !

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