Entraide Mécanique Guérande, le partage du savoir-faire mécanique
À l’initiative de Killian Leroux, Guérandais et passionné de mécanique, la création d’Entraide mécanique Guérande s’inscrit dans le partage du savoir-faire mécanique. « Mon grand-père et mon père étaient mécaniciens », explique-t-il.
« Se donner des tuyaux »
Pour cela, il souhaite regrouper des personnes intéressées qui n’ont pas les compétences, les connaissances ou les matériels nécessaires pour réparer, réviser ou régler des moteurs thermiques, quel qu’en soit l’usage, automobile, moto ou scooter, vélomoteur, tracteur, voire tronçonneuse, tondeuse ou taille-haie. « Ensemble, avec les conseils des uns et des autres, il est facile de remettre en fonctionnements des matériels qui croupissent dans un garage et dont on ne se sert plus, trouver les pièces nécessaires, faire la remise en état ou l’entretien de base, à moindre coût en le faisant soi-même, ou avec des collègues bénévoles volontaires. On peut aussi apprendre de ces expériences, faire des révisions de véhicules, réparer, changer des pièces, à l’exception des pièces et organes de sécurité, c’est le cas des systèmes de freinage par exemple. Pour autant, on peut se donner des tuyaux, en fonction du type de véhicule et du type de problème, pour aller chez des spécialistes agréés que l’on connaît, en le faisant éventuellement soi-même sous leur supervision », détaille Kilian Leroux.
Recherche d’un local
Il contacte actuellement des équipementiers pour disposer d’outillage et recherche un local, à un coût modéré, pour pouvoir réaliser ces opérations. Des contacts sont aussi pris avec des fournisseurs de pièce afin d’avoir des prix inférieurs à ceux du commerce. Parmi les 12 participants, dont 3 femmes, à la première réunion lancée via Facebook, l’intérêt porte sur « la réparation et révision de voitures et vélomoteurs », mais aussi, pour au moins 3 personnes, «apprendre et découvrir la mécanique pour pouvoir, ensuite, s’approprier des opérations plus complexes ». Les motivations principales sont de « trouver une alternative aux professionnels du secteur, qui, dans certaines spécialités, sont trop peu nombreux, ce qui induit des délais extrêmement longs, ou dont les prix sont trop élevés pour les moyens que nous avons », précise Killian Leroux.