Rencontres lundi avec Jules Sonnet et jeudi avec Henri Guaino
RENCONTRES. Le Pornichétin Jules Sonnet sera le 284e invité des Rendez-vous de La Baule lundi 12 février, à 18 h, au palais des congrès et des festivals Jacques Chirac-Atlantia.
« Nous l’avions reçu le 6 octobre 2018. Il avait été notre plus jeune invité : il avait 12 ans. Il en a aujourd’hui 17. Sous le titre Une fourmi parmi les éléphants (éditions de la fourmilière), il a publié, en trois volumes, son histoire, le récit d’un enfant dyslexique, dysorthographique et précoce », souligne Stéphane Hoffmann, l’organisateur et l’animateur de ces Rendez-vous de La Baule où Jules Sonnet parlera de son parcours et de son évolution et répondra à toutes les questions à l’occasion de la sortie du tome 3 d’Une fourmi parmi les éléphants.
Trois jours plus tard, jeudi 15 février, même heure, même lieu, Stéphane Hoffmann recevra Henri Guaino à l’occasion de la sortie de son livre À la septième fois, les murailles tombèrent (aux éditions du Rocher).
« Nous avons baissé la garde devant les menaces »
Henri Guaino a été l’un des artisans, en 1992, de la campagne du «non» au traité de Maastricht aux côtés de Charles Pasqua et de Philippe Seguin, et l’inspirateur de la campagne de Jacques Chirac sur la fracture sociale en 1995. Il a été commissaire général au Plan, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy à l’Élysée et député.
« Nous pensons et agissons collectivement comme si notre société était invulnérable, écrit Henri Guaino. Au cours des dernières décennies, nous avons affronté bien des crises et nous nous sommes fait peur si souventsans que cela ait eu l’air d’avoir des conséquences durables et profondes. Alors nous avons fini par nous convaincre que les effondrements, qui ont plongé dans le malheur les générations d’avant, ne pouvaient plus nous arriver. »
« Nous restons persuadés que nous sommes tellement évolués, éduqués, civilisés que nous avons édifié en nousmêmes des digues si solides que l’éternelle sauvagerie résidant en l’homme ne viendra plus jamais nous entraîner sur des pentes fatales. Alors nous avons baissé la garde devant les menaces, qui depuis toujours pèsent sur l’humanité. »