La maison de quartier fête son départ provisoire

L’association l’Écrit parle accueille, vendredi 16 février à 19 h 30, Daniel Morvan (exjournaliste, écrivain, peintre) pour son ouvrage Quitter la terre, paru aux Éditions Le Temps qu’il fait.

Daniel Morvan est né en 1955, de parents agriculteurs à Plougasnou (nord Finistère). Son parcours le conduit à l’École normale supérieure de Saint-Cloud où il tourne un film de fin d’études portant sur la disparition de la paysannerie, L’Assolement (1978).

Partant d’un goût premier pour la poésie, il passe à la prose : quelques bouts d’essai avant la parution de la fiction (parfois qualifiée de poétique) Lucia Antonia, funambule (éd. Zulma, prix Charles Oulmont 2013 et prix Loire-Atlantique).

Il croise la route de JeanPierre Abraham, de Paul Louis Rossi, a comme eux aimé la peinture de François Dilasser. Depuis quelques années, il vit à Paimboeuf. Il expose ses premières peintures avec ses amis artistes en 2021 sous le titre « Né à Paimboeuf comme tout le monde ». Il a publié La Main de la reine, roman, au Temps qu’il fait en 2022.

Pour l’instant, lorsqu’on franchit le seuil, on ne remarque pas grand-chose. Peu de cartons ou de placards vidés, peu de meubles déplacés. Que l’on ne se fie pas pour autant : la maison de quartier de la Bouletterie est bien en train de préparer son déménagement. « On a déjà fini le sous-sol et le garage», sourit Stéphanie Martineau. La directrice sait que les trois semaines de fermeture ne seront pas de trop pour vider les bureaux et s’installer dans les locaux provisoires de la Ferme Couronné, au 62, rue Pitre Grenapin.

Eh oui, la maison de quartier de la Bouletterie va arrêter toutes ses activités pendant trois semaines, jusqu’au 11 mars. Pour fêter son départ (provisoire) de la rue des Frênes, elle organise ce vendredi 16 février une soirée avec les habitants. Avec qui elle espère bien garder le lien.

Toutes les activités maintenues

Ce ne sera pas si facile. « La Ferme Couronné, c’est à six minutes à pied ! », insiste l’une des plaquettes imprimées pour l’occasion. « On sait que ce n’est pas facile, ce changement d’habitude, mais on va réussir quand même à maintenir toutes les activités. Il va y avoir une continuité », souligne la directrice. Une vraie victoire compte tenu de la perte de surface qu’engendre cette installation à la Ferme Couronné. « La chorale qui compte plus de 50 personnes va devoir répéter dans une salle de la l’église Notre-Dame d’Espérance. En plus, certaines de nos activités étaient déjà délocalisées ».

Une maison rénovée et plus grande

Ce qui va permettre d’attendre, c’est la promesse du mieux. Oubliée la passoire thermique construite en 1973 avec ses multiples entrées au fil des extensions : après 18 mois de chantier, la maison de quartier sera entièrement rénovée, avec une salle polyvalente agrandie et dotée d’un office, et un accès plus cohérent. «On va limiter les espaces perdus et réagencer pour pouvoir développer les activités ». Peut-être en relocaliser certaines? « Cela viendra dans un deuxième temps, mais oui, on va y réfléchir ».

Buffet, projet et soirée dansante

Ce vendredi, c’est donc la fête. À la bonne franquette, comme tout bon déménagement, avec un buffet préparé par les habitants bénévoles et l’association des Comoriens, un photomaton et un impromptu de la compagnie Système B qui continue son projet «l’Arbre à danser» avec les habitants. Ce sera aussi l’occasion de découvrir les esquisses de la future maison de quartier. Rendez-vous à partir de 18 h.