L’Écho de la Presqu’île (SN)

Daisy et Roger ont quitté la Côte d’Azur pour Saint-André : «On est ravis d’être ici»

Le 4 février dernier, Roger et Daisy Adraï ont participé à la cérémonie des nouveaux arrivants organisés par la municipali­té. Interview.

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Comment s’est déroulé votre emménageme­nt à Saint-André ?

Roger Adraï : On est ravis d’être ici! L’accueil s’est très bien passé. Nous avons rapidement fait connaissan­ce avec nos voisins du domaine du golf de Saint Denac. L’intégratio­n a été rapide et s’est faite assez facilement avec l’environnem­ent local. Les habitants se sont révélés très chaleureux et accueillan­ts. Seul point noir, depuis notre arrivée en juillet, nous sommes constammen­t en travaux (rires), mais nous étions conscients des aménagemen­ts à faire avant d’arriver. Mis à part cela, tout se passe bien. Nous avons de nombreuses activités extérieure­s qui nous socialisen­t.

Quelles activités ?

Daisy Adraï : Je fais de la gym deux fois par semaine à SaintAndré.

Roger : Je pratique très souvent le vélo, je me suis inscrit au club de randonnée sportive de La Baule (Cyclos randonneur­s baulois). Avec Daisy, nous faisons tous les deux du bridge au sein d’un club à La Baule. Sans oublier le golf bien sûr.

Quels changement­s par rapport à Mougins ?

Roger : La températur­e bien sûr, on le savait, mais dans l’ensemble elles ne sont pas si inférieure­s.

Daisy : Si quand même, c’est surtout l’ensoleille­ment qui est inférieur. On ne s’attendait pas à ce qu’il y ait autant de pluie (rires).

Roger : Cela m’a fait comprendre que pratiquer des activités en extérieur n’était pas aussi évident. Avant, je sortais faire du vélo deux à trois fois par semaine sur la Côte d’Azur. Maintenant, je suis content si j’arrive à en faire une fois dans la semaine. Pareil pour le golf, le terrain est très boueux, on a déjà dû mettre des bottes pour jouer, ça ne nous était jamais arrivés.

Daisy : Même si on s’est plaint du manque de soleil à Saint-André, la températur­e en Côte d’Azur commençait à devenir trop éprouvante les étés. En plus, cela faisait plus de 20 ans que nous vivions dans la région, après le confinemen­t on a eu une envie de changement. Mougins

et Cannes sont devenus trop bruyants et animés, c’était pesant. Il commençait à y avoir trop d’inconvénie­nts, on s’est dit pourquoi pas déménager.

Comment s’est opéré le choix de Saint-André ?

Daisy : Mon mari regardait un reportage à la télé sur Le Croisic, on a trouvé le coin sympa et nous sommes allés visiter la région.

Roger : La région nous a séduits, elle est très belle, Guérande, La Baule, Le Croisic… Cela nous a également permis de nous rapprocher de nos proches. Deux de nos trois enfants vivent en région parisienne. Il est beaucoup plus facile d’aller à Paris de Saint-André que de Mougins.

Daisy : J’ai une soeur qui a déjà un appartemen­t à La Baule, c’était l’opportunit­é de nous rapprocher de nos familles.

Comment voyez-vous votre avenir ici ?

Daisy : Je pense que nous resterons ici jusqu’à la fin de notre vie, on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve mais, à part que nous y soyons obligés, nous ne quitterons pas la ville.

Qu’est-ce qui manque selon vous à Saint-André ?

Daisy : Il y a plusieurs manifestat­ions comme les Chalands fleuris, mais il manque des spectacles et une vie culturelle plus riche.

Roger (en plaisantan­t) : Un peu plus de soleil et moins de pluie.

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