Que sera Guérande à l’horizon 2030 – 2050?
Depuis plus d’un an, un travail est mené dans le cadre du programme «Petites Villes de Demain», pour réfléchir à ce que deviendra Guérande dans les prochaines années.
Après consultation de 200 commerçants, des 300 agents de la ville, des 32 membres du conseil citoyen et des élus, la municipalité élabore « une vision de Guérande à l’horizon 2030 - 2050 pour préparer l’avenir et accompagner les mutations d’aujourd’hui et de demain ».
Le scénario Les vertèbres privilégié
La réflexion prend en compte « les cheminements, l’habitat et le commerce», précise Audrey Perdereau, adjointe au commerce et à l’environnement. « On ne va pas tout bouleverser », précise Jacques Guihéneuf, adjoint à l’urbanisme. « On n’en aurait pas les moyens. Ce sont des propositions réalisables », complète Nicolas Criaud.
De premières orientations se dégagent. À 68 %, ces groupes ont choisi, parmi 3 propositions, le scénario dit Les vertèbres autour de trois zones vertes, la Coulée verte, le Petit-paradis et l’extrémité du faubourg SaintMichel, avec des cheminements doux et agréables vers le centreville.
Parmi les deux autres propositions non retenues, Les pétales suggéraient soit une circulation en sens unique dans les rues sans pouvoir faire le tour des remparts avec des espaces piétions importants et plus de terrasses pour les commerces, et pour Les atomes, un fonctionnement des différents quartiers indépendamment, le marché faubourg Saint-Anne et les voitures en périphérie.
Organisation différente selon la saison
Avec comme périmètre « le centre, mais pas seulement l’intra-muros », indique Nicolas Criaud, l’orientation choisie se caractérise par une végétalisation pour lutter contre les îlots de chaleur, un marché étalé dans l’intra-muros, des promenades dans la ville et autour de l’intramuros, en conservant une circulation autour des remparts, « mais pas forcément tout le temps, avec une organisation différente période estivale et basse saison », précise Jacques Guihéneuf.
Il s’agirait donc, à partir de stationnement en périphérie, à Kerbiniou ou Jean Ménager (des parkings mal utilisés en été, quand les activités sportives sont en vacances) de faire cheminer les visiteurs à pied vers le centre, via des passages sécurisés, végétalisés, des trottoirs larges, des espaces de convivialité, des placettes, en faisant une plus grande part au cheminement doux.
Une exposition prévue au second trimestre
Les premiers chantiers concrets des deux prochaines années, intégrés dans cette démarche, sont l’îlot de la Porte Saint-Michel avec la Place du Marché au Bois qui devrait voir le stationnement supprimé et une mise à disposition des piétons et animations, et le Faubourg Sainte-Anne, avec des zones larges pour les piétons, pour un accès facilité aux magasins et des espaces de convivialité et une végétalisation, et donc une réduction de la place de la voiture.
Une exposition devrait présenter cette vision Guérande 2030–2050 au 2e trimestre 2024, à l’Hôtel de Ville et à Athanor, pour une large information du public.