Belle, d’Alain Couraud, un drame psychologique
Belle est la 4e publication d’Alain Couraud. Ce retraité qui a parcouru le monde, pour des opérations pétrolières, a d’abord écrit la trilogie Elle, un roman très autobiographique, La fin du Samsara, vendu à 10 000 exemplaires, avant La coulée douce, une autofiction et L’esprit cannibale.
Le synopsis
Belle, c’est un roman noir, un suspense qui mêle histoires d’amour, psychiatrie et drame. Sulfureusement érotique, truffé de manipulation et de séduction, «c’est inconvenant et amoral », précise même Alain Couraud, qui est aussi peintre et musicien, « passionné de tellement de choses ».
C’est l’histoire d’une jeune étudiante en médecine, très libre, dotée d’une extrême intelligence, manipulatrice surdouée avec aptitude sournoise à tromper son monde, dont les comportements sont observés par des proches, médecins psychiatres. Plus roman noir que roman policier, puisqu’il n’y a ni police, ni enquête, cette histoire, parfois rocambolesque, est traitée avec humour, avec un ton léger et bon enfant, où chaque personnage a sa particularité et retranscrit le mal-être dont Belle souffre depuis l’enfance, sa méga-obsession. Elle n’a qu’un seul but, parvenir à ses fins en dépit des convenances, quelles que soient les conséquences de son inavouable projet, mais « je suis très copain avec tous les personnages », précise l’auteur.
Alain Couraud qui « s’est mis à écrire pour vider ma citerne à souvenirs», montre un grand intérêt pour les gens, les rencontrer, comprendre leur pensée et leur psychologie. « On n’a plus beaucoup de pays à découvrir, mais les gens, ça n’arrête jamais, leur vie, leur intelligence, leur savoir-faire. J’apprends beaucoup dans les contacts humains, même sur moi-même », explique-t-il. Belle est inspirée d’« une jeune femme, attachante, adorable, mais perdue, gonflée, bonne vivante, dans l’air du temps, pleine de crainte et de désillusion », qu’Alain Couraud a rencontrée un jour.
Pour Alain Couraud, « l’écriture est une évasion, une invention, un rêve gratuit qui permet de se transmettre, de se rapprocher, de plaire ». Disponible depuis décembre, Belle a déjà été vendu à un petit millier d’exemplaires.
« Vider ma citerne à souvenirs »