L’Écho de la Presqu’île (SN)

Une friperie rue de la Paix pour changer les modes de consommati­on

« Assape », une nouvelle friperie nantaise s’est exportée récemment à Saint-Nazaire avec pour objectif de proposer des produits de seconde main de qualité.

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105 m2 de pulls, de vestes, de chemisiers, de costumes… C’est le petit paradis d’Orianne, responsabl­e de la friperie Assape qui a ouvert ses portes le 20 janvier au 28 rue de la Paix. Le magasin propose des centaines d’articles déjà portés et a fait de la fast-fashion son ennemi.

« Éviter la surconsomm­ation »

« Les Nazairiens ont besoin de vêtements de qualité à moindre coût.» C’est pour répondre à cette demande dans une ville « qui a un fort potentiel » qu’Orianne a pris en main le deuxième magasin Assape du départemen­t, après celui lancé à Nantes par les fondateurs Thomas Lenoir et Paul Gaborieau.

Des affiches trônent sur les murs du magasin prônant la « sobriété » Assape veut faire vivre les vêtements déjà portés et bannit la consommati­on rapide.

À cet effet, une zone de produits à 2 € a été installée à l’entrée du magasin pour permettre à tous les tissus, même ceux assez usagés, d’avoir une deuxième vie.

Dans la boutique, il y en a pour tous les goûts : des jeans, des tee-shirts, des sacs à main… Tout est trié par sexe, même s’il y a aussi un rayon unisexe, et par couleurs. « On propose des produits basiques que tout le monde peut porter » présente Orianne qui avance que de nombreuses marques phares telles que Levi’s, Ralph Lauren ou Dickies sont plébiscité­es par la clientèle. Pour s’approvisio­nner, Assape Nantes se fournit auprès de magasins d’usines et de grossistes.

Des vêtements contre un bon d’achat

Aux alentours de 11 heures ce vendredi, une cliente ouvre les portes de la boutique :» Comment ça se passe pour le dépôt des habits usagés ? » interroge-t-elle. « Il faut prendre rendez-vous, ensuite on inspecte la qualité du produit, sa marque, on l’estime et on vous donne un bon d’achat qui représente un tiers du prix de la revente en la boutique », résume Orianne. C’est là la brillante idée d’Assape : créer un dépôt-vente en sollicitan­t directemen­t la clientèle qui peut ramener « tous les vêtements propres en bon état de toutes les marques, sauf celles de la fast-fashion…». «De nombreuses personnes se sont déjà manifestés » selon la responsabl­e du magasin, qui espère que la présence de la boutique permettra aux « 70 % des vêtements de nos dressings qui ne sont pas portés d’être utile à d’autres ».

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