L’Écho de la Presqu’île (SN)

Vitesse, route abîmée... Les riverains réclament des travaux

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Début février, des riverains de la rue Armand-de-Gramont ont lancé une pétition en ligne pour se plaindre des risques d’accident et des nuisances qu’ils subissent au quotidien. Sur un kilomètre, du rond-point de Trélagot à l’entrée du panneau de sortie d’agglomérat­ion, la voirie est déformée par de nombreux trous, la piste cyclable est quasi inexistant­e avec des voitures qui l’occupent en permanence ainsi que la vitesse excessive et les incivilité­s des automobili­stes. « Nous en avons assez de cette situation, c’est notre lot quotidien, alors avant qu’il n’arrive un drame des mesures doivent être prises », réclament les riverains.

Piétons rasés par les voitures

Marie-Thérèse Nicou habite depuis 50 ans, rue Armand-deGramont. Elle a vu le quartier se développer particuliè­rement depuis 25 ans. « Le trafic s’est accru avec la réalisatio­n de lotissemen­ts tout proches et on nous parle maintenant des Ecottais 3. Dans la rue, la moindre parcelle de libre voit une maison construite et toutes les routes débouchent rue Armand-de-Gramont. Elle s’est dégradée au fil des années sans que rien ne soit fait pour la sécuriser. » Il y a trois ans, elle écrit un courrier à la mairie au nom des riverains. « Dans le magazine municipal, on nous a alors parlé de projet, mais rien n’a été fait, on y croit plus. »

Cette mère de famille, assistante maternelle, sort de chez elle la peur au ventre. Elle s’inquiète de voir les enfants longer les voies de circulatio­n. « C’est un enfer de sortir de chez moi avec la poussette vu l’état des trottoirs. On est obligé de rouler en bordure de route et là, on se fait klaxonner. Et les enfants qui attendent ou descendent du car scolaire à l’aubette sont rasés par les voitures. Plus haut, l’aubette de Trélago n’a pas d’abri pour la pluie. »

« Un bruit infernal permanent »

Florent Davy « n’ouvre plus jamais [ses] fenêtres côté rue, car entre la vitesse des voitures et les trous de toutes parts, c’est un bruit infernal permanent ». Cet autre riverain, Hamid Hmidani lâche : « Faut-il qu’il y ait un accident pour que la mairie réagisse ? Je veux que quelque chose soit fait avant de perdre mon enfant ou celui de mon voisin. Que l’on nous dise, si oui ou non, la route et les trottoirs seront refaits. S’ils n’ont pas d’idées, des solutions, on en a, comme plus de contrôle de vitesse, un panneau indiquant la vitesse et un rondpoint à l’intersecti­on de la rue Jules-Verne. »

La Compagnie La Cabane propose Le sourire des objet, un spectacle de danse, musique et poésie qu’elle jouera salle A Capella. Cette pièce allie observatio­ns humoristiq­ues et situations poétiques.

Écouter les objets et ce qu’ils disent de nous, de nos fonctionne­ments, ce qu’ils racontent. Une histoire d’humains qui se découvrent dans le regard des objets. Différente­s étapes qui donnent à ressentir les poids et les plumes qui nous habitent. Les personnage­s empoignent les objets pour explorer leurs rêves et rudoyer leurs idéaux. Des silex taillés par nos ancêtres préhistori­ques aux ordinateur­s les plus modernes, les objets sont un médium entre l’homme et la nature, entre l’homme et sa nature. Mobilier urbain, ustensiles de cuisine, ils prolongent et précisent nos gestes. Ils n’ont jamais été aussi nombreux. Ils n’ont jamais été aussi achetés, utilisés... et jetés.

En mêlant danse, musique et poésie, cette création jouée par un musicien, une poétesse et deux danseuses, interroge notre rapport aux objets pour questionne­r nos gestes, nos postures, nos mouvements et notre rapport au monde. Elle permet de sensibilis­er les enfants à l’urgence écologique de façon poétique et ludique.

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