Voici les 5 choses à savoir sur l’Océarium
Voilà plus de trente ans que l’Océarium existe au Croisic. À l’occasion de sa réouverture, le 11 février, pour la saison 2024, immersion pour « pêcher » quelques infos…
1. Que s’est-il passé pendant la fermeture ?
Plein de choses ! La fermeture annuelle en début d’année est l’occasion de travaux d’entretien et/ou d’embellissement. Des travaux de plomberie ont été réalisés dans les sanitaires de l’espace accueil. Les urinoirs fonctionneront désormais sans eau. «Dans un site comme le nôtre, il faut se poser les bonnes questions pour être le plus vertueux possible», souligne Benoît Fremont, directeur d’exploitation. La façade de l’entrée a été repeinte comme une grande partie des murs du parcours de visite.
L’isolation a été refaite sur le bâtiment principal dont la toiture.
Côté confort des animaux, l’espace des manchots a été revégétalisé et le vitrage du bassin des poulpes qui était d’origine, a été changé.
2. Que verra-t-on de nouveau en 2024 ?
C’est l’autre aspect du site. L’Océarium doit renouveler son programme d’animations annuelles. Cette année, une exposition Mémoires de mer, l’aventure maritime au Croisic est à découvrir à l’étage des raies. Ces illustrations autour de l’histoire de la pêche avaient été présentées à l’ancienne criée en 2023.
Une fresque en trompe-l’oeil est en cours de préparation par un artiste-peintre du département, Fabien Le Flot. La surprise sera dévoilée fin mars et l’oeuvre sera installée de façon pérenne.
3. L’Océarium en chiffres, ça donne quoi ?
On retiendra par exemple les 4 000 spécimens d’animaux de quelque 200 espèces dans 56 aquariums de toutes tailles.
Mais aussi que 2,5 millions de litres d’eau de mer sont nécessaires, l’eau étant pompée en mer et nettoyée en cycle fermé. Entre 250000 et 300000 visiteurs viennent chaque année, dont 20000 scolaires. L’Océarium emploie 16 salariés (20 à 22 l’été) dont 4 soigneurs et 1 apprentie.
4. Des animaux parfois étonnants.
L’Océarium abrite des animaux de tous les océans et mers du monde, du plancton au requin-taureau. 7 espèces de requins (outre le taureau, requin gris, Pointe-Noire, nourrice, zèbre, petite et grande roussette).
Dans l’un des bassins, une dizaine de capsules de raies et de roussette sont suspendues. Il s’agit ici de poche de « gestation». Au bout de 6 mois, les bébés pourront sortir et seront placés à l’espace nurserie. «Nous continuons les lâchers en mer. Idem pour les homards qui se reproduisent ici », ajoute Benoît Frémont. Un homard blanc est l’un des plus insolites, tout comme l’orange… Évidemment le requin-taureau avec ses 2,5 mètres est celui qui impressionne le plus les visiteurs.
5. Qu’y a-t-il sous l’Océarium ?
Outre les bureaux, on y trouve la cuisine des pensionnaires de l’Océarium. On y coupe des maquereaux, et de petits poissons. Mais aussi tout le système de filtres de chaque bassin. Une salle de quarantaine accueille les animaux venus d’autres sites ou apportés par des pêcheurs, et sert également aux soins.