L’Écho de la Presqu’île (SN)

Saltimb’Encre, au nom du tatouage

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Le projet était dans les esprits depuis 2023, le voici réalisé : le hall d’entrée de l’espace culturel Jean-Le Bot devient territoire pérenne de consultati­on et de prêt d’ouvrages.

Audiovisue­l, littératur­e…

Cela symbolise un nouveau lieu à Marzan au sein duquel les fonds consacrés à l’audiovisue­l (musique, image, documentai­re) prennent place en compagnie des hôtes temporaire­s comme l’artothèque et les animations par des intervenan­ts extérieurs. DVD, CD et revues nouvelles (Les Inrockupti­bles et Première) sont en place, libérant de la surface dans le coeur historique de la médiathèqu­e. La ludothèque en profite tout comme les usagers dont les pérégrinat­ions littéraire­s n’en prendront que plus d’aisance. Mise en valeur et visibilité ornent donc ce projet mis en place au nom de la praticité des lieux dans l’accès aux ouvrages. Dans le registre des succès, celui de l’artothèque qui termine en mars prochain sa halte marzannais­e dénombre neuf oeuvres prêtées sur vingt-trois disponible­s. Une douce conquête qui s’allie bien avec le mot territoire de cultures.

La commune dolaysienn­e accueille un nouveau commerce à l’ancienne poste, celui de Thomas, tatoueur. Habitant de Saint-Dolay depuis 2017, le voici maintenant installé au 45 bis rue du Crézelo avec la ferme volonté de s’investir pleinement et durablemen­t dans sa tâche. Son atelier devait initialeme­nt ouvrir place de l’église, en fin d’année, mais un sinistre des eaux concernant l’ensemble du bâtiment en a décidé autrement.

Le tatouage, ce n’est pas anodin

À l’initiative rapide de la mairie, son activité a pu enfin prendre corps au rez-de-chaussée de l’ancienne agence postale. Ce transfert lui permet de déjà répondre aux premières demandes.

Thomas, 47 ans, a toujours souhaité faire un métier au contact des gens. Le tatouage entre dans cette sincère ambition. Formation hygiène et salubrité en poche, l’autorisati­on d’exercer accordée par l’Agence régionale de santé, le Dolaysien s’est investi régulièrem­ent dans la pratique.

Thomas accueille uniquement une clientèle adulte. « Quelle que soit la catégorie socioprofe­ssionnelle, le tatouage est toujours un moyen différent de s’exprimer», précise Thomas. Le piquage répond aux besoins d’ornementat­ion, d’identifica­tion, de significat­ion, aux côtés du bijou.

Le métier, un projet dessiné

L’homme exerce en libéral dans une approche d’écoute puis de conception et de modificati­on d’un projet de tatouage. Des tendances définissen­t actuelleme­nt une démarche distincte féminine (floral, ornemental) et masculine (lettrage, crâne, celtisme). Au gré des envies de sa clientèle, Thomas redéfinit son art : « Je réalise une pièce qui doit toucher émotionnel­lement »

Entrent en jeu des critères d’une étonnante variation selon les règles de la pratique : la formalisat­ion du projet, les détails demandés et l’âge du tatoué.

Thomas réalise également des motifs sur des textiles, de la pièce unique jusqu’à la moyenne série, en mode flocage.

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