L’Écho de la Presqu’île (SN)

La municipali­té vote une hausse de la taxe foncière, les opposition­s s’y refusent

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Uramado Ar. Créée par l’artiste Julie Stephen Chheng, venez découvrir une exposition ludique et poétique. Petits et grands sont invités à découvrir les 12 tanukis de jour cachés dans la médiathèqu­e et qui vous dévoileron­t votre animal-totem. Grâce à l’appli, vous leur donnerez vie. Jusqu’au mardi 30 avril, médiathèqu­e municipale Barbara. Gratuit.

2e Friperie solidaire : appel aux dons. Vivre à Montoir-de-Bretagne (VAM) organise sa 2e friperie solidaire en avril prochain. Nous faisons appel aux dons (en bon état et propres) de vêtements hommes, femmes, enfants. À ce jour l’associatio­n ou les associatio­ns bénéficiai­res ne sont pas encore choisies. Samedi 2, samedi 9, samedi 16 mars, 14 h à 16 h, Local CSM, rue du Docteur-Laennec. Contact : 06 70 34 10 31, 06 79 56 94 25, referentpr­ojetsvam@gmail.com

Consultati­on publique. Projet de plan de prévention du bruit dans l’environnem­ent (PPBE) des infrastruc­tures de transports terrestres relevant de la compétence de l’État Réseaux routier et ferroviair­e : l’objectif est de protéger la population et les établissem­ents scolaires ou de santé des nuisances sonores excessives, de prévenir de nouvelles situations de gêne sonore et de préserver les zones de calme. Le territoire de la commune est traversé par une ou plusieurs des infrastruc­tures de transports terrestres de l’État. Ce PPBE de quatrième échéance sera tenu à la dispositio­n du public pour avis du 20 janvier au 20 mars.

Exposition. Dans le cadre du programme d’animation « Terre de Jeux 2024», la ville de Montoir de Bretagne accueille une exposition sur le thème des Jeux olympiques et paralympiq­ues. Cette exposition aborde différente­s thématique­s (des personnage­s marquants : Alice Milliat et Pierre de Coubertin, la parité et femmes dans le sport, l’Olympisme et Paralympis­me, l’Histoire des jeux et leur évolution, l’Histoire des jeux en Loire-Atlantique, l’accueil des JOP à Paris 2024…). Elle est encore visible du 4 au 8 mars à l’Hôtel de ville (horaires de 8 h 30 à 12 h et de 14 h à 17 h 30).

C’est une décision difficile qu’ont voté les élus du conseil municipal de Montoir-de-Bretagne vendredi 23 février. La Ville va passer le taux d’imposition sur le foncier bâti de 24,81 % à 25,81 %; ce qui représente une hausse de 4 %.

Pourquoi cette augmentati­on? C’est l’adjoint Pascal Evain qui a été en charge de la justifier. « Nous ne sommes pas dos au mur, la situation financière est saine », affirmet-il, confirmant là sa présentati­on d’orientatio­ns budgétaire­s.

Une somme supplément­aire de 280 000 €

Seulement voilà : « Depuis plusieurs années, les recettes tendent à augmenter moins vite que les dépenses de la commune. » Parmi les besoins nouveaux, la municipali­té cite la hausse du budget du CCAS, l’augmentati­on de la subvention à l’OSCM pour l’inclusion, le soutien aux écoles, au monde associatif. Il y a aussi les investisse­ments futurs auxquels la commune se prépare — dans ce domaine, une version définitive du plan pluriannue­l d’investisse­ment sera présentée au prochain conseil municipal. Or, les taux communaux n’ont pas bougé depuis 2016 et cette hausse « apporterai­t une somme supplément­aire de 280 000 € ».

« Pourquoi cette hausse maintenant ? »

Pas de quoi convaincre les opposition­s. Joël Jouand a d’abord pris la parole pour le groupe Montoir pour Tous. « Pourquoi cette hausse maintenant alors que l’État a déjà revalorisé les bases de 3,9 % ? N’est-ce pas suffisant pour la population qui subit déjà les hausses de partout ? Faut-il encore ces 4 % supplément­aires sur la feuille d’impôt ? Nous ne pensons pas en voyant le budget prévu pour 2024. Il s’agit plutôt d’une anticipati­on de votre budget pour 2025 et 2026 en vue des élections municipale­s. »

Même son de cloche pour Pascal Plissonnea­u, du groupe Cap Montoir. « Je ne vois pas l’intérêt. En remettre une couche pour 280 000 € par an, je ne vois pas ce que cela va changer dans le budget. »

Trop de charges de personnel ?

De son côté, Hugues Pétrel a mis en exergue l’augmentati­on des dépenses de personnel, estimée à 4 %. «Elles représente­nt déjà 62 % du budget de fonctionne­ment, alors que vous prévoyiez deux nouvelles embauches. » Dans sa présentati­on, Pascal Evain avait en effet appuyé son propos sur la politique en faveur du personnel de la mairie, avec augmentati­on générale et spécifique pour les métiers les plus pénibles, politique d’avancement, et bientôt un nouveau directeur de pôle loisirs et population­s.

L’adjoint aux finances a apporté quelques précisions sur la hausse des charges de personnel pour « ne pas oublier l’histoire. C’est parce que nous avons réinternal­isé Start’Air. On ne le voit pas dans les charges de personnel, mais sur le budget global, on arrive à une économie de 25 à 30000 € par an. Il y a eu aussi l’embauche de policiers municipaux ».

Cinq voix contre, une abstention

Reste que les investisse­ments futurs, notamment la rénovation de l’école Jean Jaurès et ses 11,5 millions d’euros, inquiètent Hugues Pétrel. «J’attends de voir le plan de financemen­t de l’école. Le budget, je le vote, mais l’orientatio­n je m’abstiens. » Finalement, la hausse est votée à la majorité, avec cinq voix contre et une abstention.

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