Sécurité électrique pour une production d’eau potable non-stop
Pour assurer l’approvisionnement en eau potable depuis Trigodet, Atlantic’Eau a financé un poste électrogène et une canalisation de secours.
L’eau qui coule sous nos pieds est un bien précieux. Si précieux que rien ne doit l’arrêter pour parvenir jusqu’à nos robinets. C’est pour en assurer la production, sans coupure de pompage et d’alimentation que des travaux ont été entrepris à l’usine de Trigodet à Guenrouët.
Sept communes concernées
Avec une production annuelle de 1,4 million de m3, elle assure aux quelque 20 000 habitants de sept communes, Saint-Gildasdes-Bois, Guenrouët, Sévérac, Drefféac, une partie de Pontchâteau,
Plessé et Fégréac, d’avoir accès à l’eau potable.
Seulement voilà, pour pomper dans les trois forages qui alimentent le réservoir de Trigodet, il faut de l’électricité. Et en cas de panne, tout s’arrête.
Un groupe électrogène d’une autonomie de 12 h, fonctionnant avec 1 800 litres de gasoil a donc été installé. L’investissement de 285000 € est porté intégralement par Atlantic’Eau, le service public de l’eau potable. Les travaux démarrés en décembre dernier ce terminent en mars, et ce sans coupure d’approvisionnement. À cela s’ajoutent des détecteurs d’incendie, d’un dispositif d’extinction et d’un onduleur.
Une eau traitée uniquement par chloration
Entourée de bois et de prairies permanentes, mais aussi de prés dédiés à l’élevage, l’usine de Trigodet, aux dires du maire de Guenrouët, Frédéric Millet, a un emplacement intéressant : «la nappe de Saint-Gildas est de bonne qualité, si bien que le traitement de l’eau est uniquement fait ici par le chlore ».
Une chance, car d’autres sites de pompage ne sont pas tous logés à la même enseigne. L’unité de Bovieux à Missillac, qui produisait 18 m3/heure (c’est 250 m3 pour Trigodet) est fermée depuis juin dernier, à la suite de la découverte de DMS, (diméthyl sulfamide), un pesticide qui n’est plus utilisé depuis 2010, mais que les analyses arrivent à détecter.
Le cas de Bovieux
«Sur ce point, on espère que le captage de Bovieux rouvrira. Il nous faut trouver une nouvelle technique de filtrage. On est prudent sur ce sujet. Des tests ont lieu actuellement », ajoute le maire, également vice-président d’Atlantic’Eau en charge du suivi de la commission territoriale de Pontchâteau-St-Gildas-desBois.
Une canalisation de secours
Pour continuer d’assurer la production, toutes les précautions sont donc bonnes à prendre. Y compris en prévoyant un mode de secours. Depuis deux ans, une conduite a été installée pour raccorder l’usine de Trigodet à une canalisation majeure du réseau reliant les usines de production de Férel et de Campbon, le point de jonction se situant à Pontchâteau.
La distribution de l’eau pourra se faire dans les deux sens : depuis Trigodet vers Pontchâteau (à un débit de 40 m3/h) et en mode de secours, en cas d’arrêt, de la canalisation de transport reliant les usines de Férel et de Campbon, vers Trigodet.
Patricia BIGOT
Déchetteries. Dans notre édition du 23 février, une erreur a été commise concernant l’accès des professionnels dans les déchetteries. Ces derniers possèdent bien une carte et ce dispositif restera en place. En revanche, il n’y a pas de limitation de passages et les professionnels sont facturés au m3. Le coût du dépôt dans les bennes de tout-venant passe de 20 à 50 € du m3.
Transitions pro. Réunion d’information pour les salariés (secteur privé), animée par Transitions pro Pays de Loire. Avenir professionnel ? Financement de la formation ? Lundi 4 mars, 17 h 30, Service emploi, Communauté de communes, 2, rue des Châtaigniers. Gratuit. Contact : 02 40 01 66 18.
Cirfa. Permanence du Cirfa de Saint-Nazaire. Envie d’en savoir plus, de découvrir les formations, les carrières. Vous réfléchissez à votre orientation, venez rencontrer et échanger avec le Centre d’information et de recrutement des formations de l’Armée. Mercredi 6 mars, Service emploi Communauté de communes, 2, rue des Châtaigniers. Gratuit. Contact : 02 40 01 66 18, https://www.sengager.fr/