La municipalité met en garde contre un tract «trompeur»
La Ville de La Baule a porté plainte pour un tract « mensonger » sur les nuisances sonores qui donne l’impression qu’il émane de la municipalité.
Exposition d’aquarelles. «Sur-Faces» par Gérard Lusteau et Yan Péron. Jusqu’au dimanche 17 mars, chapelle Sainte-Anne. Entrée libre.
Exposition Pierre Mouné. Art contemporain. Jusqu’au vendredi 29 mars, à la Maison des jeunes et de la culture, 1, place des Salines. Gratuit. Contacts : 02 40 60 37 15, secretariat@mjclabaule.fr, http:// mjclabaule.fr
Stages multisports du Comité 44 de hockey sur gazon. Entre 4 et 6 sports sont pratiqués chaque jour. Jusqu’au vendredi 8 mars, de 9 h à 17 h, au complexe sportif Alain-Burban, avenue du Bois-Robin. Tarif : semaine complète 110 €, à la journée 25 €. Inscriptions avant le 8 mars. Contacts : 07 81 95 78 60, stage.multisports.hockey@gmail. com, https://hockeysurgazon44.fr
Soirée belote. Organisée par le Comité des oeuvres sociales (Cos) des agents de la Ville ce vendredi 1er mars, de 19 h 30 à 23 h 30, salle des Floralies. Tarif : 8 €. Contacts : 02 51 75 74 98, cos@mairie-labaule.fr
Conférence. « Quatre siècles d’histoire de la marine de Brière » par Guy Nicoleau jeudi 7 mars à 14 h 30, salle des Floralies, place des Salines. Cette conférence, organisée par le collège inter-âges, remplace celle sur «Les femmes compositrices» de Nicolas Jounis décalée au 25 avril. Tarif : non adhérent 5 €.
Alors qu’une consultation dans le cadre du PPBE (Plan de prévention des bruits de l’environnement) est en cours à La Baule-Escoublac, « un dépliant au titre racoleur (“Baulois, vous êtes victimes de nuisances sonores!”) est distribué sur la commune», dénonce la municipalité.
«Confusion dans l’esprit des citoyens»
«Les auteurs de ce document anonyme ont tout fait pour donner l’impression qu’il émane de la Ville : charte graphique similaire, mêmes adresses électroniques, mention qu’en cas de demande d’information la population peut prendre attache avec l’hôtel de ville dont les coordonnées complètes sont indiquées…, ne pouvant ainsi qu’entraîner une confusion dans l’esprit des citoyens, poursuit la mairie. Pour autant, la Ville n’a absolument rien à voir avec ce tract : elle n’a ni participé à son élaboration ni donné d’autorisation pour sa distribution. »
«En outre, le contenu de ce document illicite (absence de mentions légales) est mensonger et clairement orienté : il mélange sources de nuisances sonores aériennes et terrestres alors que le PPBE ne prend en considération que ces dernières, et le périmètre de l’aérodrome semble clairement ciblé dans la zone de consultation alors que ce n’est pas le cas », souligne la municipalité.
Pour rappel, le PPBE entre dans le cadre de l’application d’une directive européenne relative à l’évaluation et la gestion du bruit dans l’environnement.
Elle fait établir d’abord des Cartes de bruit stratégiques (CBS) dans les grandes agglomérations et grandes infrastructures de transports terrestres dont le trafic est supérieur à 3 millions de véhicules par an, soit 8219 véhicules/jour, pour ensuite définir un PPBE.
L’objectif de cette directive est de protéger la population et les établissements scolaires ou de santé des nuisances sonores excessives.
Elle est mise en application dans chaque pays par l’État, qui en détermine les contours localement. CBS et PPBE sont renouvelables tous les cinq ans.
C’est le cas pour la Loire-Atlantique
cette année. L’actuelle consultation concerne donc l’ensemble du département et a été lancée par un arrêté préfectoral du 11 avril 2023.
Il vise à la révision des CBS et en détermine les zones d’études.
Pour La Baule-Escoublac, sont seulement concernés l’intégralité du domaine roulant du front de mer et l’axe routier avenues de l’Étoile-Bois d’AmourClémenceau-de Lattre de Tassigny.
Toutes les modalités sont consultables sur le site de la Ville.
«Désinformation et intoxication »
« Face à cette tentative de désinformation éhontée », la mairie invite les résidents baulois « à ne pas accorder d’importance au document en question ».
D’autre part, « en raison de la gravité des faits dans cette tentative d’imposture caractérisée », elle a porté plainte auprès du procureur de la République «pour usurpation d’identité du fait de l’usage de plusieurs données de toute nature permettant d’identifier la Ville, et pour tromperie, le contenu du dépliant étant clairement erroné. »
Pour la municipalité, « de telles méthodes de désinformation et d’intoxication sont dignes des officines les plus sombres. »