Des fouilles à Trémondais avant tout aménagement
Afin d’accroître l’offre de stationnement dans le secteur du quartier de La Pigeonnière et de faciliter le stationnement des usagers de l’école privée à proximité, la municipalité a le projet de réaliser un jardin public stationné à Trémondais.
La réalisation de ce projet permettra en outre de sécuriser la dépose-minute des élèves de l’école Sainte-Marie/Saint-Pierre avec la création d’un nouvel accès donnant directement sur le jardin stationné.
Un jardin public à aménager
Ce projet a aussi pour objectif de valoriser ce site où sont implantés un pigeonnier datant du XVIle siècle et trois citernes semi-enterrées, classées aux monuments historiques en 1918, afin d’en faire un véritable jardin public avec différents aménagements paysagers. À noter que le circuit d’interprétation du Patrimoine crée par l’Office de tourisme passe par ce site.
Dans ce cadre, la commune a acquis en 2021 auprès de la Fondation de la Providence deux parcelles de terrain nécessaires à la réalisation de ce projet.
Des fouilles pour rechercher d’éventuels vestiges
Comme pour tous les monuments historiques classés, suivant le code du patrimoine et avant d’engager des travaux, le préfet de Région a décidé, au regard du caractère patrimonial du site, de faire réaliser un diagnostic d’archéologie préventive. L’intervention de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) s’est tenue en février et le rapport sera transmis au préfet de Région avant l’été. L’opération sur le terrain a consisté en l’ouverture de tranchées pour détecter la présence d’éventuels vestiges. En fonction des résultats, l’aménagement projeté pourra être réalisé, ou bien de véritables fouilles archéologiques devront être engagées.
Les citernes : un passé historique
Situées près du pigeonnier de Trémondais, les trois citernes dites « antiques » classées sont des caves en brique et mortier de ciment creusées dans le sol qui pouvaient contenir jusqu’à 209 hectolitres de vin du vignoble domanial, à l’époque où les vignes étaient nombreuses en presqu’île guérandaise. Le site est actuellement quelque peu envahi par la végétation.