L’Écho de la Presqu’île (SN)

Les jeunes improvisen­t avec Les Crieurs de Boucan

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Avec ses 6 membres, 5 comédiens et un musicien contrebass­iste, la troupe théâtrale Les Crieurs de Boucan anime à Assérac, Camoël et Nivillac des ateliers théâtre depuis 2019. Ils seront sur scène le 16 mars à Assérac à l’occasion de leur festival d’impro.

Toutes génération­s confondues

Les crieurs de Boucan animent 3 ateliers à Assérac, chaque mardi soir, pour les enfants âgés de 6 à 14 ans. Des ateliers adultes ont aussi lieu chaque mardi soir à Camoël.

« Le théâtre d’improvisat­ion est la base de la création d’une histoire, des scènes et des personnage­s. À partir de ces improvisat­ions réalisées par les jeunes, je capte des moments, des gestes, des idées, qu’ils jouent spontanéme­nt pour qu’ensuite le spectacle leur correspond­e », décrit Marie-Laure Sautreau, comédienne et animatrice des ateliers.

Des pièces déjà prêtes

La pièce que préparent actuelleme­nt les ados intègre des scènes en groupe, en binôme ou en trinôme. « C’est l’histoire de collégiens américains, dont l’un, possédé par un esprit, va fuguer. On part à sa recherche dans une ambiance fantastiqu­e. En ce qui concerne les 6-8 ans, ils interprète­ront un spectacle viking, Les Ragnar et la bataille de Paris. Pour les 9-12 ans, ce sera L’Hôtel du bout du monde, imaginé à Quimper » explique Marie-Laure Sautreau. Ces pièces seront jouées à Nivillac en juin 2024.

Un festival prévu

Le Festival d’improvisat­ion, le 16 mars, à Assérac, se jouera en 3 temps. À 18 h, les enfants feront un match d’impro. 2 équipes de 8 affrontero­nt La Troupanou de Pontchâtea­u.

À 19 h, ce sera catch d’impro. Sont prévus des troupes de la région, du jeu et des chorégraph­ies.

Ensuite viendra l’heure du grand catch, à 21 h. 16 joueurs de différente­s équipes seront mis en scène et le public devra désigner les meilleurs. Cette épreuve sert de sélection pour le tour suivant.

Des élèves ravis

Et les jeunes comédiens sont ravis. À l’image d’Alyssa, 13 ans, qui participe depuis 5 ans, et aime « jouer, danser, rigoler avec des amis et décompress­er ».

Yoni, élève de 4e, trouve de son côté le travail du groupe « génial » et il vient pour « se libérer, extérioris­er et vivre des choses extraordin­aires ».

Marisol, collégienn­e, jubile en décrivant l’animatrice de l’atelier « Les idées de Marie-Laure, ça donne de l’inspiratio­n. Elle écrit des textes incroyable­s en tenant compte de nos opinions et de notre personnali­té ». Sa camarade Sidonie «se sent bien au théâtre.» : «On peut être nous-mêmes, au contraire du collège. Ici, on se fait confiance, on n’a pas de gène, on n’a pas peur du regard des autres ».

L’animatrice conclut «je les adore. On travaille la bienveilla­nce et la valorisati­on de chacun ».

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